Le bien-être des salariés au travail est lié à la fois à la santé physique et mentale des salariés que le sentiment de satisfaction des missions accomplies au quotidien. Le bien-être des salariés en entreprise est-il devenu une dimension essentielle de l’expérience collaborateur face à la crise sanitaire ? Numérisation des processus opérationnels, prévention des risques psychosociaux, droit à la déconnexion, développement professionnel ou encore mesures de vaccination, quels dispositifs ont été mis en place pour améliorer le bien-être des salariés dans une situation ou vie professionnelle et vie personnelle se sont profondément confondues ?
1. Bien-être des salariés, une définition en évolution
Aujourd’hui, on peut considérer comme bien-être au travail la recherche d’un équilibre entre les conditions physiques liées à l’activité professionnelle et les interactions qui s’y produisent, la satisfaction et l’état d’esprit du salarié viennent compléter cette équation. Depuis le 31 mars 2022, on parle de QVCT pour la qualité de vie et des conditions de travail.
Que dit le Code du Travail ?
L’article L4121-1 définit la responsabilité vis-à-vis du bien-être des salariés en ces termes : “L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs.” Dans ces actions, on retrouve la prévention des accidents du travail, la mise à disposition d’informations et de formations et la proposition d’une organisation et de moyens adaptés.
En revanche, la crise sanitaire a poussé les entreprises à trouver de nouvelles solutions. De toute évidence, le bien-être des salariés n’est pas figé. Si on peut lui attacher des critères pour le mesurer, il est en constante évolution selon les actualités de l’entreprise ou s’il se voit impacté par des événements hors du contrôle de l’employeur comme ce fut le cas avec la crise sanitaire. La réactivité des dirigeants couplée aux qualités d’écoute et la force de proposition des RH font émerger des solutions adaptées à une nouvelle forme de bien-être des salariés.
Si la crise sanitaire est venue amplifier la partie santé physique et mentale, le sentiment de satisfaction en a également pris un coup. La quête de sens dans laquelle se sont plongés les actifs Français pendant ces 18 mois a ajouté une dimension à la définition du bien-être des salariés. La recherche d’une mission plus holistique, d’une place dans le monde, date de bien avant la crise sanitaire, mais celle-ci lui a donné un élan supplémentaire. La reprise des embauches dans une guerre des talents, mise en suspens un temps, se doit de prendre la notion de sens chez les talents et prospects.
2. Bien-être des salariés et crise sanitaire, quelles améliorations ?
La crise sanitaire a touché l’ensemble des salariés de manière directe ou indirecte, ces derniers ont vu des proches contaminés de la Covid-19 ou sont eux-mêmes tombés malades. L’omniprésence du sujet de la santé a remis l’accent sur son importance dans le cadre du travail.
Simultanément, le télétravail a brouillé les limites entre la vie personnelle et professionnelle. Sa mise en place du jour au lendemain a pu produire des circonstances de travail défavorables causées par le manque d’équipements et de processus adaptés. Les salariés ont dû transformer le salon en bureau 8h par jour, s’accommoder de la présence de leurs enfants dans le cas des salariés parents, ou de l’absence de socialisation directe pour les jeunes professionnels vivant seuls.
D’un autre point de vue, la crise sanitaire a surtout amplifié des dysfonctionnements antécédents mal gérés et sujets à la fluctuation de l’activité. Ces travers sont notamment remontés à la surface dans les médias par la libération de la parole des salariés. On peut citer la crise vécue par Amazon pointée du doigt pour des conditions de travail peu sanitaires. Des révélations ont également nourri l’essor des comptes de réseaux sociaux lanceurs d’alerte comme Balance Ta Startup, ce pendant une période où le public a passé le plus clair de ses journées temps face à un écran. Il est certain qu’en cette période le bien-être des salariés est devenu une préoccupation dominante pour les RH qui ont tâché d’améliorer les conditions de travail malgré la situation imprévue et complexe.
3. Quels dispositifs ont été mis en place par les entreprises ?
Le lieu de travail déplacé
Cet aspect s’est surtout traduit par la capacité de l’entreprise à proposer des conditions de travail quotidiennes favorables. Au début de la crise sanitaire, l’effort principal de bien-être des salariés consistait à minimiser le risque de contamination sur les postes de travail où le télétravail était impossible. Cette pression a été allégée par la mise en place du chômage partiel et le soutien financier de cette mesure par le gouvernement.
Dans le cas des télétravailleurs, les salariés souffrant d’absence de lien social ou d’un cadre de travail propice à la concentration et à la productivité ont pu au printemps revenir progressivement au bureau. Ceci a certainement incité les entreprises à mener des travaux d’amélioration ou d’agencement des locaux (nombre de personnes par local et qualité de l’aération).
Il n’en reste que le lieu de travail principal sur cette dernière année et demie fut le domicile des salariés. Mis à part la livraison d’équipements adaptés, il a été difficile pour les employeurs d’intervenir directement sur l’aspect physique du bien-être des salariés. 89% des entreprises interrogées par l’étude My RH Line menée ce mois-ci considèrent le télétravail comme un mode d’organisation du travail durable. Les employeurs ne se précipitent donc pas sur un retour du présentiel. Pour l’heure, certaines grandes entreprises comme Apple ont déjà repoussé le retour de leurs salariés au bureau à cause de la hausse du taux de contamination du variant Delta, la rentrée dans les locaux qui devait se faire début septembre est désormais repoussée à début octobre au plus tôt.
Redynamiser l’ambiance de travail
La perte de lien social a été l’une des conséquences indirectes de la crise sanitaire sur le moral. Le baromètre Empreinte Humaine 2021 place 45% des salariés en détresse psychologique. Puisque le relationnel qui anime les journées de travail contribue largement à la prévention des risques psychosociaux, il était important de proposer des temps d’échange et des moments chaleureux transposables au télétravail.
Certaines entreprises ont créé des canaux de communication dédiés à la convivialité animés par les salariés. Les managers ont adopté des habitudes plus conviviales comme celle de débuter la journée par une visioconférence avec toute l’équipe pour remplacer le café matinal à l’arrivée au bureau. On a aussi vu fleurir des challenges hebdomadaires ou mensuels autour de sujets comme le sport, la culture générale, la cuisine ou autre. Les entreprises ont tant bien que mal tenté de rendre la période moins pénible.
Adapter les modes de travail
La mise en place de toute urgence et en masse du télétravail a mis l’accent sur le rôle des managers – on parle alors de management hybride et de management dans la confiance. On a renforcé le besoin d’octroyer plus de liberté, de flexibilité et d’autonomie aux salariés : 72% des entreprises qui ont répondu à l’étude My RH Line envisagent un cadrage individualisé du télétravail. Certaines entreprises françaises comme Humanis et PopChef vont encore plus loin dans l’approche personnalisée du bien-être des salariés et proposent d’ores et déjà des horaires de travail plus flexibles. Un facteur de réduction du stress, notamment pour les parents.
La formation des salariés aura fait couler beaucoup d’encre en 2020 et 2021. La montée en compétences ou le reskilling permettent d’accroître l’employabilité, mais aussi de proposer des solutions aux collaborateurs. Les aides à la formation et la mise en place de programmes à distance rendent cette option d’autant plus accessible aux salariés.
Le bien-être des salariés par le sens
L’entreprise se porte garant de conditions de travail favorables, mais elle peut aussi communiquer une vision positive plus globale. Quand elle donne du sens, elle motive ses collaborateurs vers des objectifs plus holistiques que les avantages au quotidien comme mise à disposition des bons outils ou la possibilité d’aider son enfant à faire ses devoirs. Quand elle vient en aide à ceux dans le besoin ou remplit sa raison d’être, l’entreprise donne indirectement une place dans la société à ses salariés, un moment “feel good” plein de satisfaction et de fierté.
Par exemple, ont été salué par la chronique les entreprises qui ont fourni des efforts concrets pour lutter contre la Covid-19, comme Décathlon qui a fait don d’équipements sportifs utiles aux opérations de réanimation ou encore la production et la coordination de la distribution de masques en France menés par des dirigeants engageants comme Guillaume Gibault fondateur de la marque Le Slip Français. Le bien-être des salariés ici vient d’un sentiment d’appartenir à une entreprise qui vient réellement en aide à ceux qui sont en première ligne.
Au cœur de l’actualité actuelle, les entreprises jonglent entre préoccupations sanitaires, confort de travail et aspirations personnelles dans le contexte de cette pandémie, parfois en même temps. Par exemple, pour faciliter la vaccination de leurs salariés contre la Covid-19, certains employeurs organisent des pauses vaccin pendant leurs horaires de travail. C’est ainsi que 2600 salariés volontaires de l’entreprise Veolia ont pu bénéficier de ce dispositif. L’effet est multiple : ceux qui cherchent à se faire vacciner ne perdent pas de temps à obtenir un rendez-vous hors des horaires de travail, la charge mentale est allégée et l’engagement montre son engagement envers l’effort national de lutte contre la Covid-19.
Une dernière question se pose. Trouver des solutions à la multitude de facteurs liés au bien-être des salariés perdureront-ils dans le temps ? Il sera intéressant de croiser la performance, les taux d’engagement des collaborateurs et le maintien des initiatives favorisant une expérience collaborateur positive au sortir de la crise sanitaire.
Maï Trebuil
31 commentaires
Super article merci !
En entreprise, les managers savent souvent ce qu’un collaborateur sait bien faire ou moins bien faire, mais savent-ils ce que les collaborateurs font avec plaisir et vitalité? Les questions de plaisir et d’énergie devraient être abordées dans les 1 to 1 autant que la question des résultats..
Le bien être au travail est au cœur des préoccupations de mon entreprise. Les locaux sont aménagés avec des espaces de repos, le matériel informatique est confortable, et des animations régulières sont mises en place pour créer une ambiance détendue au travail entre collègues: foodtruck crêpes, stand de glaces, challenges commerciaux etc.
Le bien-être des salariés, la QVT, d’incontournables valeurs à mettre en place et à appliquer quotidiennement en entreprise !
Article très intéressant. Il permet de pointer du doigt l’importance de la QVT dans un contexte de crise sanitaire qui a engendré beaucoup de souffrance psychologique non mesurée à ce jour. Au delà de quelques facilités accordées aux salariés ainsi qu’à de la ritualisation sociale, il va falloir puiser les best practices des start-ups, nettement en avance sur la question.
Tout d’abord, la notion de bien-être pourrait peut-être intriguer un responsable de service ou un patron de PME ? Nous sommes plus sur le terrain de la qualité de vie professionnelle avec un élément majeur à savoir la relation. Relations avec mon équipe, avec mon N+1, avec mes collègues … .
Les conditions de travail se déclinent aussi par la qualité relationnelle au travail. Comment faire pour qu’en plus d’un bon siège, je puisse être assuré(e) de l’entente nécessaire à une efficacité dans mes relations de travail ?
C’est pourquoi, la QVT est un préalable mais elle doit s’enrichir de la QRT ! Du 6 au 10 septembre 2021, c’est la semaine de la promotion de l’entente sociale pour le développement de la qualité relationnelle au travail, notamment. La prévention par la mise en oeuvre de formations ou d’actions de sensibilisations, ou alors quand les relations sont entrées dans une dynamique émotionnelle négative, la médiation professionnelle.
Le début d’une ère de prise en compte de l’élément moteur que représente la relation professionnelle ?
Il me semble que, si l’on veut parler sérieusement de QVT ou BET dans une entreprise, le minimum est de s’assurer que les collaborateurs sont heureux de faire ce qu’ils font, parce que leur job correspond à leur personnalité et qu’ils ont la possibilité d’exprimer leurs talents et donc de se sentir utiles. Tant que ce point essentiel n’est pas rempli, le reste n’est que mesurettes artificielles et « tape à l’œil » (mais évidemment, le tape à l’œil à cela d’avantageux que c’est toujours un bon sujet de communication…). Je vous suggère cet article sur le blog Hipip IN qui traite le fond plus que la forme :
https://hipipin.com/vous-etes-plutot-must-have-ou-nice-to-have/
Bon article !
Ce sujet n’est pas évident à maitriser dans certains types d’entreprise comme l’industrie. C’est un challenge pour les RH de travailler dessus et de l’adapter à leur organistaion !
Pour moi le bien-être au travail commence par l’authenticté de l’attention du dirigeant et de son équipe managériale à ses collaborateurs, à ce qu’ils sont, à ce qu’ils aiment, à ce qu’ils recherchent au travail…
Bonjour!! Merci pour cet article!! il manque à mon humble avis un point important dans la mise en place du télétravail. Il s’agit de l’entretien spécifique « télétravail », les modalités de mise en oeuvre de l’entretien sont prévues par accord collectif et dois se tenir une fois par an.
Bel fin d’été… il a commencé vraiment…
Amicalement
Très vaste sujet et très intéressant. Il y a un nombre d’articles très important sur cela actuellement, la crise sanitaire nous ayant finalement permis de nous recentrer sur ce point. Toutefois, jusqu’où doit aller cette QVT ? Comment assurer un tant qu’employeur, sans pour autant tomber dans des effets de « mode » de bonheur au travail et comment recréer un vrai relationnel ????
de bons retours d’expérience dans cet article !
la QVT et le bien être au travail sont des sujets dont s’emparent les RH et dirigeants pour pouvoir faire « revenir » les salariés sur le lieu de travail. Mettre en place une vraie politique durable et structurée par un comité de pilotage à différents niveaux hiérarchiques est un des facteurs de réussite.
Merci pour cet article. Un vaste sujet qui évoque, pour moi, l’important de remettre l’humain au cœur des organisations et ce au sens large. Revenir sur le sens premier de tout travail, qui est tout simplement de permettre aux hommes de vivre et si possible bien et sereinement. Le business n’est qu’un levier au service des hommes, et on a tendance à inverser. Le second est l’accompagnement managérial, car le bien-être en entreprise passe aussi, beaucoup, par les relations que l’on a avec les autres, et le manager joue ici un rôle important dans la création de lien et de cohésion. Mais ce n’est pas évident du tout, surtout lorsqu’on travaille essentiellement à distance. Voilà les réflexions que m’inspirent votre trés bon article et que je me permets de partager !
Le bien être au travail prenait déjà une part importante dans le travail des RH avant la crise sanitaire, mais il devient maintenant un enjeu primordial pour la société.
Merci pour cet article qui apporte une belle lumière sur le bien être au travail.
Je discuterai de cet article avec ma chargée de mission autour de la machine à café!
Une belle synthèse, mais… Pour ma part, j’ai quitté mon entreprise pendant la crise sanitaire (début 2021). Six mois de lutte au sein d’une structure sociale en tant que salarié et délégué du personnel (commission QVT & RPS) auront eu finalement raison de mon engagement. Deux tiers des effectifs ont suivi ma démarche depuis. Problématique : la crise sanitaire a mis en avant les difficultés managériales : refus de signer un accord « télétravail » par la direction, management directif. 80 % de l’effectif a signalé à la médecine du travail des souffrances psychologiques durant la crise sanitaire. Cette médecine du travail a alerté l’inspection du travail qui a réalisé une visite au bout de six mois… Les principaux témoins et acteurs avaient alors quitté la structure…
Aujourd’hui, j’accompagne des cadres en situation de reclassement professionnel en raison de la crise sanitaire. Les dégâts produits par la crise sanitaire en particulier sur les effectifs « cadres » mériteraient que l’on s’arrête un peu plus sur leur situation. Il y a l’avant, il y a l’après.
Merci pour votre travail et votre engagement sur ces sujets.
Très bon article. Effectivement il est nécessaire de remettre l’humain au premier lieu. Toutefois le monde d’avant ne sera jamais plus la règle. Il faut maintenant travailler autrement. Prendre conscience que chacun a envie de faire avancer les choses et souhaite garder un partage équitable entre vie professionnelle et privée. Bien entendu un accompagnement managérial est nécessaire, Une formation pour les managers est aussi nécessaire. Il est aussi nécessaire que les entreprises puissent investir dans du matériel et des formations pour les salaries pour le travail a distance. La reprise économique après ces très long mois de pandémie seront importants pour mettre tous cela en place.
De l’importance du lien, de l’écoute, des relations humaines, qui peuvent être excellentes même à distance (si si je vous assure). De l’importance également d’associer au bien-être au travail l’ensemble des collaborateurs, avant, pendant, après le recrutement, et de ne pas faire de la QVT un argument de communication ou marketing mais une véritable composante de la politique RH, sur le long terme. La bonne nouvelle, c’est que les outils, les formations et les solutions d’accompagnement existent pour encourager les entreprises à aller dans ce sens.
Excellent article qui rappelle notamment que l’équilibre des temps de vie et la quête de sens dans le travail sont des facteurs majeurs du sentiment de bien être et bien vivre au travail. La crise sanitaire, qui a bouleversé les conditions de travail, a fait la démonstration, s’il en était besoin, de l’importance de ce sujet « Bien-être au travail », en révélant (pour certains tout au moins) les aspirations, ainsi que les difficultés latentes des salariés.
C’est très bien d’insister sur une approche holistique qui devient de plus en plus nécessaire. Aux Etats-Unis l’Institut national pour la santé et la sécurité au travail (NIOSH) a introduit il y a plus de 10 ans le concept du « Total Worker Health » qui se développe et porte ses fruits dans le domaine de la recherche et celui de la pratique sur le terrain.
Merci pour cet article très complet !
En effet la crise sanitaire n’a fait qu’accélérer les transformations en cours. Il est vrai que le télétravail devient une forme de travail à part entière. Pendant la crise, le manager a dû s’adapter, lâcher le « top down » pour faire confiance et déléguer dans ce contexte de travail à distance. En ce temps de rentrée le télétravail fera partie intégrante de la nouvelle organisation. Le triptyque « Confiance-Autonomie-Responsabilité » devient un élément incontournable du management. Ces 3 aspects permettent le développement et l’épanouissement du collaborateur, participe ainsi à meilleure qualité de vie au travail pour le collaborateur à condition que celui-ci soit au bon endroit, qu’il puisse mettre ses compétences au service d’un job qui a du sens et lui procure du plaisir. La QVT passe donc par une bonne connaissance de soi, tant au niveau du collaborateur que du manager. Ainsi, la QVT contribue à la performance de l’entreprise.
Cet article énonce effectivement la réalité actuelle du travail. La QVT est désormais indispensable pour la gestion RH et manageriale. La mise en place du télétravail a permis aux salariés d’avoir un regard plus précis sur leurs besoins par rapport à leur travail.
Le bien-être est nécessaire pour permettre une meilleure adéquation avec le travail mais attention à ne pas tomber dans l’excès. Tout est question d’équilibre selon les besoins de chacun.
Article très intéressant qui souligne l’importance de la QVT dans un contexte de crise sanitaire.
J’ai entendu récemment un exemple d’action originale, une entreprise qui avait mis en place un potager dont les salariés s’occupaient, ils déjeunaient ensuite avec ce qu’ils avaient récolté en faisant partager aussi aux autres. Ceci a été notamment source de communication entre les salariés.
Merci pour cet article riche. A mon avis, nous devons plus aider nos managers à comprendre ce qui nous apporte cet bien-être. Ce qui est essentiel pour moi ne le sera pas pour mon collège et vice versa. Par exemple, participer à des « AfterWork » conviviaux autour d’une verre peut être beaucoup apprécié ou pas. Participer à un weekend sportif tous frais payés peut donner du bonheur à certains mais des sueurs froids à d’autres! Être poussé un peu en dehors de ses zones de confort côté professionnel peut-être challengeant et souhaité (fierté de l’accomplissement après) ou peu induire énormément de stresse. Parfois nous ne savons pas nous-mêmes nos souhaits, nos limites alors comment aider nous managers? En commençant justement par là, mieux se connaître. S’interroger sur ce qui nous apporte le bien-être et ce qui l’enlève. S’interroger sur nos motivations professionnelles.
Bonjour !
Merci pour l’article. Dans une période ou se heurte encore « rentabilité ++ » et « bien être au travail », il est souvent difficile de trouver un juste équilibre. Malgré la crise sanitaire, il reste des entreprises où si le collaborateur ne se plie pas à l’exigence, la porte lui est gentiment montrée du doigt. Il est certain qu’il faut d’abord connaître ses limites avant d’accepter certain poste. Mais la QVT ayant le vent en poupe, j’ose espérer que l’épanouissement pro et perso pourront avoir un chemin parallèle (Vache!!! J’écris bien parfois ;) )
Belle journée à tous.
Super article qui se concentre sur la base de la relation de travail : le bien-être.
Un collaborateur heureux et confiant est celui qui fera se développer l’entreprise !
Avec la crise du Covid, j’ai été moi-même confrontée à de nombreux soucis : hôtesse de caisse chez Decathlon, j’ai dû rester plusieurs semaines seule dans un appartement -> pas très épanouissant et pourtant, l’entreprise nous a permis de reprendre une activité partielle si nous le souhaitions et à domicile, les managers ont gardé le contact avec chacun des employés, etc.
Beaucoup de petites attentions qui ont fait que je ne me suis pas sentie abandonnée et j’ai été heureuse de retourner travailler.
Simplement, on prend le temps de se demander si on est vraiment heureux au travail et aujourd’hui, je suis en pleine reconversion professionnelle dans les Ressources Humaines.
La crise a été l’occasion de se demander à tous, ce qu’on pouvait faire pour allier vie perso/vie professionnelle sans que l’un empiète sur l’autre, tout ça dans l’intérêt de l’entreprise ET du collaborateur.
Les efforts d’une entreprise pour le bien-être d’un collaborateur est l’une des clés de la pérennité d’une relation de travail.
Aujourd’hui, avec l’accélération des technologies, les métiers qui disparaissent et les nouveaux besoins, il n’y a pas d’autres choix que de se réinventer et de reconstruire cette relation employeur/salarié sur des bases saines et pas seulement sur -> lien de subordination -> travail accompli -> rémunération.
Merci infiniment pour cet article très intéressant. C’est vrai que la crise sanitaire a provoqué des transformations radicales dans nos modes de travail. Par contre, les managers ont pris rapidement conscience qu’il faut s’adapter avec les circonstances : améliorer les conditions de travail, être plus flexible, insister sur le management par objectif, faire confiance et savoir déléguer, prendre conscience de l’importance de la dimension émotionnelle et sociale.
Merci encore pour cet article fort intéressant.
Bel article !
De notre coté, nous avons lancé un diagnostic sous forme de questionnaire mais aussi des immersions au cœur des directions et services pour avoir un état des lieux « bien être au travail ». Rien n’est insurmontable à condition de mobiliser toute la ligne managériale. De nombreuses actions sont lancées (accord télétravail, création de tiers lieu, espace collaboratif, magazine numérique valorisant les métiers, formation, sensibilisation…)
Associer les 2 thèmes de bien-être et de travail… quand on pense à l’instrument de torture qui a donné son nom au deuxième… Le plus important n’est-il pas de sortir des sentiers battus de la théorie, de la marque employeur et de traduire par des faits concrets, mesurables toute politique de santé et de bien-être au travail
Merci pour cet article qui prouve qu’encore pas mal d’organisations ne prennent pas en compte le bien-être des salariés, sans parler des RPS.
La crise a intensifé un mal être auprès de certains salariés, la pression du contrôle du travail , la mise en place de nouveaux outils sans l’accompagnement adéquat… une médecine du travail et une inspection du travail qui font l’autruche quand ils sont contactés.
Beaucoup d’employeurs voient en cette opportunité de télétravail un moyen de réduire leurs charges sans aucune compensation pour le salarié car celui ci fait déjà des économies d’essence et aussi de garde d’enfant car il est à la maison. Il aurait fallu une harmonisation, ou une aide aux RH ne connaissant pas ces petites astuces permettant aux salariés de se sentir valorisés et donc plus motivés.
Je suis heureuse de lire que certaines sociétés ont fait des efforts pour soutenir les salariés chez eux et pour le retour au présentiel. J’espère que ces comportements positifs vont perdurer et s’étendre au plus grand nombre.
Merci pour ce très bel article !
Le sujet de la QVT et du bien-être au travail reste encore un domaine encore bien trop négligé dans les entreprises ici en Martinique. Ce sont ces types d’articles qui permettent de sensibiliser, donner envie d’agir et une idée des actions à mettre en œuvre ! Reste encore selon moi à traiter le sujet du télétravail… Vaste sujet également
Merci pour ce bel article avec des références et non des interprétations.
Pour former de futurs Chargé de ressources humaines il est nécessaire de prendre en compte cette donnée non carthésienne qu’est le bien être au travail. Cela passe par différents facteurs et je trouve que le voir par le prisme de la responsabilité sociétale des entreprises avec l’axe écologique, économique et social permet d’avoir un bon aperçu du bien être d’une entreprise et de ses collaborateurs.
Il y a tant à faire ! Merci pour cet article que je vais partager à l’équipe de direction de ma structure ! J’espère pouvoir les motiver à tous s’impliquer…