Depuis quelques temps, on parle très souvent du bonheur au travail avec la mise en place notamment d’événements, l’aménagement des locaux ou encore la création d’un poste bien précis« pour rendre les collaborateurs en heureux ». Néanmoins, est-ce « véritablement » utile à l’épanouissement des collaborateurs ? Ne va-t-on pas trop loin dans cette quête de bonheur ? Explications !
Aujourd’hui, de plus en plus d’entreprises s’occupent du bonheur de leurs collaborateurs. Et pour cause, cela participe à la performance de ces derniers et donc à la productivité de l’entreprise. Néanmoins, si ces dernières sont tant intéressées par cet objectif, c’est que derrière se cache une réelle souffrance dont les entreprises se voilent très souvent la face !
En effet, presque toutes les entreprises sont tellement en quête de renouveau en ce qui concerne le bonheur de leurs collaborateurs, qu’elles en oublient parfois la stratégie d’entreprise.
De plus, si elles passent énormément de temps à recruter un Chief happiness officer, c’est que le malaise est profond.
D’autres entreprises proposent, par exemple, le télétravail à leurs collaborateurs dans l’unique but d’améliorer la productivité. Et cela fonctionne !
Aujourd’hui, le bonheur au travail semble devenir une nécessité et la rémunération n’en fait plus autant partie qu’auparavant. En effet, aujourd’hui, les salariés souhaitent passer beaucoup plus de temps avec leur famille, en ayant des horaires souples. Donc la priorité, c’est l’équilibre vie personnelle/vie professionnelle
Notez-le : en 2019, développer le bien-être au travail est devenu primordial !
Par ailleurs, certains auteurs ont expliqué, après de longues études sur le sujet, que si les entreprises s’intéressent de plus en plus à cette quête de bonheur de leurs collaborateurs, c’est vraisemblablement la faute au management.
Aujourd’hui, ces dernières ne savent tellement plus comment faire pour rendre leurs collaborateurs heureux et donc plus productifs, qu’elles passent 60% de leur temps à se poser des questions, et mettre en place des dispositifs spécifiques pour les motiver ! Néanmoins, il ne faut pas oublier que cela engendre un coût. Et si l’entreprise n’y parvient pas, ça peut lui coûter extrêmement cher !
Notez-le : elles cherchent en permanence à instaurer le bonheur parfait mais existe-t-il réellement ?
Il convient également de préciser que depuis quelques années, le service des ressources humaines s’intéresse beaucoup plus au bonheur de leurs collaborateurs au travail, au détriment de leurs propres missions. Ne va-t-on pas top loin ? Comment faire pour ne pas tomber dans ce « cercle vicieux » qui au final, est compliqué sur le long terme ? En effet, nous le savons tous : les salariés sont difficiles à satisfaire et l’obstacle dans cette recherche constante est qu’il faudra impérativement les alimenter très souvent avec des nouvelles idées. Et cela, c’est relativement difficile !
Notez-le : avant tout, le bonheur au travail possède un enjeu économique !
Enfin, il est primordial de préciser que le bonheur est complétement abstrait car il est variable d’une personne à une autre. Par conséquent, il est donc rare que cela fasse l’unanimité. D’ailleurs, pour certains auteurs, il convient d’arrêter de mettre en place des dispositifs même si sur le court terme, cela semble fonctionner. Un juste milieu est donc nécessaire !
D’après quelques études récentes, il semblerait que le bonheur au travail soit éphémère voire une utopie. Laissons tout de même les entreprises penser le contraire ! Et vous, qu’en pensez-vous ?
Yasmine BELHO