Alors que l’absentéisme atteint un niveau record, comment lutter contre le désengagement au travail, premier pas vers l’absentéisme ?
Quelles actions peut-on mettre en place au sein des entreprises pour maintenir ou booster l’engagement collaborateur au cœur des défis RH et casser le cercle vicieux entre désengagement, absentéisme et turn-over ?
Découvrez les réponses lors de ce webinar avec Thomas Cornet, cofondateur de Wittyfit et Christophe Patte, directeur de la rédaction de myRHline.
Absentéisme, désengagement, turnover : quel lien établir ?
Lorsqu’un collaborateur fait son entrée dans une entreprise, « il le fait de manière engagée », soutient Thomas Cornet qui explique que les salariés choisissent un métier, une équipe, une image, une entité juridique, une histoire, etc. Autant de choses qui amènent les collaborateurs à vivre une sorte de « lune de miel » dans leur relation avec l’entreprise à ses débuts, à l’instar des relations amoureuses. Puis, petit à petit, le collaborateur va être confronté à certaines déceptions, certaines désillusions qui vont entacher l’expérience collaborateur puis affecter précisément son engagement.
Comment se dématérialise le désengagement au travail ? « Par une baisse de productivité », explique Thomas Cornet. « Si ce désengagement persiste, il va pouvoir se prolonger par une notion de présentéisme, où il s’agit de faire le strict minimum dans son travail ». En ce sens, on parlera aussi de quiet quitting (démission silencieuse) ou de conscious quitting (démission consciente).
En outre, parmi les nombreuses causes du désengagement au travail, les participants du webinar pointent le manque de reconnaissance, la perte de sens, le stress au travail ou encore une trop grande charge de travail. Celle-ci se trouve par ailleurs accrue dès lors que les collaborateurs subissent les conséquences de l’absentéisme.
En réalité, le désengagement est un mal qui exprime différents maux, ainsi que l’explique Thomas Cornet : manque de sens, inadéquation entre les valeurs de l’entreprise et celles du collaborateur, ambiance, équilibre des temps de vie, etc.
Autant d’éléments pouvant favoriser le turnover des entreprises, d’autant plus qu’à ce jour, les entreprises sont exposées à une hausse des considérations au niveau humain liées à la santé des salariés, ce qui va impacter, à terme, l’offre RH de l’entreprise censée répondre aux nouvelles exigences des talents d’aujourd’hui.
Comment lutter contre le désengagement au travail ?
Avec Wittyfit, Thomas Cornet a pu travailler sur la data pour observer comment les choses étaient corrélées entre la notion d’absentéisme et la notion de qualité de vie au travail qui est multi-vectorielle. Il s’est finalement aperçu que chaque entreprise va actionner des leviers très différents en fonction de sa culture d’entreprise, de son ADN, de son cœur de métier, etc.
Quoiqu’il en soit, pour prévenir le désengagement, il faut être en mesure :
- d’évaluer ;
- d’analyser ;
- d’agir.
La phase d’évaluation est cruciale. Ici, la méthode d’évaluation est très importante. C’est un point sur lequel insiste notre intervenant : « La méthodologie que l’on a mise en place permet de capter une conséquence et de remonter aux causes », explique Thomas Cornet.
Or, si on ne dispose pas de mesure et de feed-back adéquat, les managers et dirigeants d’entreprise naviguent à l’aveugle. C’est d’ailleurs le cas de 30 % des entreprises à ce jour.
Pour commencer, il faut donc être en mesure d’identifier les raisons de départ des salariés.
Toutefois, s’attaquer à la problématique du désengagement du point de vue salarié ne suffit pas : il faut tenir compte de la transformation de l’économie, de la transformation des entreprises. Une personne qui entre dans une entreprise en 2019 n’est plus exactement dans la même entreprise en 2023 face aux transformations liées aux mutations de l’activité des entreprises.
Vous avez manqué ce webinar avec Wittyfit et souhaitez en savoir plus ? Vous pouvez dès à présent le visionner dans son intégralité.