La connaissance de soi et la coopération sont deux soft skills incontournables étroitement liées aux enjeux de cohésion d’équipe et de QVCT.
À l’heure où la société s’accélère, ce sont d’abord les soft skills qui permettent à une personne de bien vivre son travail, mais aussi de trouver sa place dans son équipe et donner le meilleur d’elle-même.
Les compétences techniques ne suffisent plus pour manager, communiquer dans une équipe. Cela implique de se connaître soi-même.
Mais pourquoi s’intéresser en particulier à la connaissance de soi et la coopération ?
Nous en parlons dans ce webinar avec Lionel Ancelet, coach de carrière, formateur en soft skills et auteur du livre “Devenir complet plutôt que parfait (Connaissance de soi & coopération)” édité par Pearson dans la collection “Human skills », et Jean-Yves Arrivé, coordinateur de cette collection, consultant RH pour Pearson TalentLens et consultant RH.
Jean-Yves Arrivé est également auteur de 7 ouvrages sur l’intelligence émotionnelle, sur la psychologie comportementale ou encore le coaching.
Connaissance de soi et coopération : de quoi parle-t-on ?
La connaissance de soi, c’est la capacité à comprendre comment nous réagissons face aux comportements des autres. Cela implique de savoir identifier ce qui peut déclencher des émotions négatives chez autrui.
L’objectif est de pouvoir mettre en place des stratégies pour construire de bonnes relations interpersonnelles. Toutes les parties prenantes de l’entreprise sont concernées par ces compétences. Et cela concerne notamment les managers, qui doivent pouvoir se connaître eux-mêmes pour manager une équipe de façon efficace.
Car dans la sphère professionnelle, la connaissance de soi permet de comprendre comment communiquer de façon efficace et recueillir des informations de la bonne manière en fonction de son interlocuteur : la capacité de coopération entre en jeu.
Selon Lionel Ancelet, la connaissance de soi est fondamentale en ce sens.
Se connaître est fondamental : il faut être conscient de la manière dont on fonctionne, de nos automatismes, sur quels critères nous allons prendre des décisions, la façon dont on va interagir avec les autres (…) et quand on en devient conscient, on est capable de prendre du recul sur soi et cette prise de recul permet de mieux se comprendre et de comprendre les autres. Ainsi, on sera plus aptes à la coopération. On aura un langage commun.
En réalité, la connaissance de soi est plutôt une collection de compétences qui va rendre possible tout le reste.
Compétences comportementales : l’importance de la formation
Selon les types de personnalités qui sont les nôtres, nous n’avons pas la même conception de la coopération. Pour certains, cela équivaut à donner des ordres, pour d’autres, cela renvoie à de l’autonomie. Par conséquent, il s’agirait de se mettre d’accord sur le niveau de coopération dont on a besoin dans une entreprise.. Il y a donc un travail à mener avec les acteurs concernés. Il faut sensibiliser, former les travailleurs et notamment les managers.
Selon Jean-Yves Arrivé, il existe toute une palette d’outils à utiliser de façon intelligente par les DRH pour développer la connaissance de soi et la capacité de coopération (séminaires, tutorat, coaching, etc.)
Mais notre intervenant insiste sur l’importance de rentabiliser ces formations. Elles doivent répondre à des besoins, à des demandes fondamentales. Il ne s’agit pas de suivre une formation pour qu’elle ne porte aucuns fruits par la suite au niveau de l’équipe et du management.
En réalité, il y a de réels enjeux en matière de QVCT et de cohésion d’équipe derrière cela. Cela concerne aussi toute la culture de l’entreprise.
La connaissance de soi et la coopération sont véritablement au cœur des enjeux RH d’aujourd’hui.
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à visionner le replay de ce webinar.