5 jours pour explorer le monde du travail : le stage de 3e est un passage obligé pour tous les collégiens. Une expérience pensée pour ouvrir les horizons, développer l’autonomie et parfois confirmer un choix d’orientation. Pour les entreprises qui s’engagement vraiment dans l’accueil des collégiens, ce ne sont pas seulement les stagiaires qui apprennent. Encadrants, équipes, marque employeur : tout le monde y gagne. La preuve en cinq points.
N°1 : Un outil concret d’engagement sociétal
On parle souvent de RSE à travers de grands engagements, des feuilles de route ambitieuses ou des politiques d’impact à long terme. Mais certaines actions, plus modestes en apparence, traduisent tout autant cet engagement. Le stage de 3e en est une.
Ouvrir ses portes à des collégiens (notamment issus de quartiers prioritaires ou de zones rurales) c’est déjà rendre concrète la promesse d’égalité des chances. Au-delà de la découverte des métiers, l’enjeu est de participer à l’insertion professionnelle en brisant les barrières qui séparent certains jeunes du monde de l’entreprise.
Des plateformes comme Mon stage de 3e ou ViensVoirMonTaf facilitent cette ouverture en mettant en lien des jeunes sans réseau professionnel avec des entreprises prêtes à les accueillir.
N°2 : Un révélateur de potentiels internes
Cette période d’immersion n’est pas seulement un révélateur de futurs talents. Le stage de 3e peut aussi mettre en lumière des compétences précieuses chez les collaborateurs. Expliquer son métier, prendre le temps d’accompagner, répondre aux questions : autant d’actions qui mobilisent des qualités relationnelles et pédagogiques.
Ce compagnonnage ponctuel peut être un premier pas vers d’autres formes de transmission, comme le tutorat ou l’encadrement d’alternants. Il permet d’identifier des profils pédagogues, souvent sous-estimés, et de valoriser leur rôle autrement qu’à travers leurs seules compétences techniques.
N°3 : Une expérience de marque employeur à part entière
Le stagiaire de 3e est un « visiteur » mais aussi un ambassadeur potentiel. Comme tout collaborateur ou candidat, il se fera un avis sur l’entreprise, sur l’ambiance, sur l’accueil… et en parlera. Auprès de ses proches, de sa classe, de sa famille. L’expérience vécue laissera une empreinte, positive ou négative.
Transformer l’accueil de ces jeunes, en véritable parcours, c’est investir dans la réputation de l’entreprise à long terme. On oublie parfois que les stagiaires d’aujourd’hui peuvent devenir des apprentis ou des alternants. Voire des collaborateurs dans les années à venir.
N°4 : Une opportunité d’acculturation intergénérationnelle
Dans les débats RH, la fracture entre générations revient souvent : difficulté à recruter les plus jeunes, attentes différentes, incompréhensions mutuelles… Le stage de 3e permet une rencontre à échelle humaine et sur un temps court, entre deux mondes qui dialoguent peu.
Écouter les questions des jeunes, leurs centres d’intérêt, leur perception du travail offre un feedback précieux. À condition que l’expérience soit bien préparée. Sans cela, elle peut être déceptive, des deux côtés.
- Consultez aussi notre article : 5 recommandations pour une gestion efficace du multigénérationnel
N°5 : Un regard neuf pour bousculer les habitudes
Dépourvus des réflexes internes, les collégiens posent des questions simples, parfois déconcertantes :
- Pourquoi on fait ça comme ça ?
- C’est quoi exactement votre métier ?
- Quand est-ce qu’on voit le résultat ?
Ces interrogations, en apparence naïves, obligent à réinterroger les évidences, à clarifier les processus, à simplifier certains discours. Pour les RH, cela peut devenir un outil d’analyse du discours employeur, du parcours d’onboarding, ou une inspiration pour mieux expliquer certaines pratiques.
Et à l’échelle de la politique RH, qu’est-ce que ça change ?
Accueillir un ou deux collégiens chaque année peut sembler anecdotique. Mais bien pensée, cette démarche active des bénéfices au-delà de la semaine de stage.
Cela permet de renforcer une culture de la transmission, essentielle dans les contextes de renouvellement générationnel ou de transformation des métiers. C’est aussi un moyen concret d’identifier des collaborateurs capables d’encadrer, transmettre, embarquer — des qualités difficiles à évaluer dans la GEPP.
Côté stratégie, les entreprises peuvent intégrer ces stages dans une logique de marque employeur inclusive ou dans une démarche RSE plus large, en lien avec l’égalité des chances, la diversité et l’ancrage territorial.
Enfin, penser ces stages comme une action RH, c’est aussi anticiper les parcours de futurs alternants ou apprentis, en créant des passerelles attractives et motivantes.
Ces entreprises aux stages de 3ème « pas comme les autres »
Sur LinkedIn, certains professionnels redonnent tout son sens au stage d’observation en collège. En valorisant l’expérience de leurs jeunes stagiaires, ils transforment ces quelques jours en véritables tremplins. Sélection de publications inspirantes.
#LaVieChezBrut
Chez Brut, les stagiaires ont carte blanche pour réaliser une interview, en respectant les codes du média …et les leurs :
Social Media Labs
Chez Social Media Labs aussi, les stagiaires prennent les commandes. Résultats : une vidéo Linkedin qui fait le buzz et donne envie de rejoindre l’équipe :
Théâtre des Clochards Célestes avec ViensVoirMonTaf
ViensVoirMonTaf est une plateforme dont la vocation est de permettre à des collégiens et collégiennes en zone d’éducation prioritaire de trouver un stage de 3e :