Par le passé, l’utilisation de tests d’aptitudes dans les processus de recrutement a pu faire l’objet de débats. Mais une erreur de recrutement peut coûter cher à une entreprise. La prise en compte des données générées par un test psychométrique permet d’écarter un certain nombre de risques. La pratique des tests d’aptitudes, aujourd’hui répandue, est de plus en plus plébiscitée par les structures de toutes tailles, qui cherchent à s’assurer de choisir les meilleurs talents sur le long terme. Le digital permet parallèlement de développer des outils de test plus précis et différenciants pour les candidats. Nous avons fait le tour de la question avec Marc Mezaltarim, consultant comptes clés chez Pearson TalentLens, acteur international de l’évaluation et éditeur de tests psychométriques, à l’occasion du lancement de la solution DAT™ Next Generation.
Trois grands enjeux d’évolution
Si, jusqu’à une date récente, les candidats devaient se déplacer pour venir passer les tests en présentiel, il en est de moins en moins question aujourd’hui. De plus en plus d’entreprises préfèrent en effet opter pour une solution d’évaluation numérique, réalisée à distance, qui permet aussi de réduire les coûts. Avec la nécessité pour les éditeurs de tests de préserver le contenu de leurs solutions. Avec les tests à forme fixe, il était toujours possible de diffuser en ligne les questions à de futurs candidats. Les nouveaux tests d’aptitudes limitent nettement ce risque, tout en permettant de mieux différencier les résultats des candidats.
L’évolution du digital offre la possibilité de créer de nouveaux outils, qui répondent davantage aux attentes du marché, tant par leur facilité d’utilisation, leur vitesse de passation, qu’en offrant une évaluation plus précise des candidats.
Enfin, la logique de sélection induite par la forme fixe des tests d’aptitudes est remise en question : être le candidat le plus rapide qui donne le plus de bonnes réponses n’est plus la philosophie des tests. Aujourd’hui, on s’attache davantage à la capacité à apporter les bonnes réponses, plus qu’à la capacité à les apporter rapidement. Le temps n’est plus un critère déterminant.
Pourquoi la DAT™ Next Generation ?
Pearson TalentLens a lancé en début d’année une nouvelle batterie de tests d’aptitudes en réponse à ces enjeux. La DAT™ Next Generation abandonne le questionnaire à forme fixe et à difficulté croissante (avec un classement des candidats de 0 à 10, étalonnage en classes). Ainsi pour un questionnaire fixe de 36 questions, un candidat qui répondait correctement à 10 questions simples obtenait autant de points qu’un autre qui répondait correctement à 10 questions compliquées. Pas suffisamment discriminant ! La DAT™ Next Generation fonctionne sur un modèle Item Bank, qui génère de manière aléatoire une liste de questions puisée dans une banque de questions, afin de rendre chaque questionnaire unique. Mieux, l’item bank est complété par une forme adaptative, qui adapte le niveau de difficulté des questions en fonction de la réponse, bonne ou mauvaise, du candidat : le test démarre par une question de niveau moyen. La forme adaptative, de passation plus rapide (réponse uniquement à 15 questions) permet de classer les candidats avec une note de 1 à 99 (étalonnage en centiles), modèle plus fin qu’un étalonnage en classes. Ce système de notation plus large permet une différenciation plus précise des personnes évaluées. La DAT™ Next Generation se compose enfin de 4 épreuves indépendantes : verbale, numérique, abstraite et spatiale. Dans le cadre de recrutement, les épreuves choisies dépendent du type de poste à pourvoir et des compétences attendues. La possibilité de mieux cibler l’évaluation !
Pour en savoir plus sur la DAT™ Next Generation, consultez notre fiche pratique et une vidéo de présentation de la solution.