4%, c’est le pourcentage de salariés qui quittent leur travail après une première journée de travail ratée. Face à ce constat, les entreprises qui ne possèdent pas de processus d’onboarding construit doivent réagir. On vous livre ici en 5 étapes nos clés pour réussir cette démarche essentielle !
Le jour J, soyez prêt.
Le processus de recrutement vous a pris du temps et vous avez certainement investi de nombreux efforts pour trouver la perle rare. Alors quand vous l’avez trouvé, pas question de relâcher !
Vous savez à quel point les premières impressions sont importantes… Ainsi, le jour de l’arrivée d’un collaborateur nouveau dans vos locaux doit avoir été anticipé.
Pour commencer, soyez présent à son arrivée et accueillez-le avec le sourire ! Son poste de travail doit également avoir été libéré et installé pour son arrivée. Veillez à ce qu’il ne manque de rien pour qu’il puisse démarrer son activité immédiatement et dans les meilleures conditions. Pensez par ailleurs à lui fournir le livret d’accueil ainsi que tous les documents nécessaires à une adaptation rapide dans votre structure.
Intégration – Offrez-lui une visite guidée.
Pour un salarié fraîchement arrivé, pas toujours facile de se repérer ! Alors avant de l’installer à son poste de travail et de le laisser livré à lui-même, offrez à votre nouvelle recrue une visite des locaux en bonne et due forme.
En plus de faciliter la découverte de son environnement, ce sera l’occasion de présenter votre collaborateur nouveau aux différentes équipes qui composent votre structure. Cette première approche contribuera à l’aider à se familiariser avec ces visages inconnus.
Intégration – Aidez-le à créer du lien.
Cela va de soi, les collaborateurs de votre équipe existante devront avoir été prévenus de l’arrivée de ce salarié nouveau. Pour eux non plus, le jour de son intégration et le rôle qu’il aura à jouer au sein de l’équipe ne doivent en aucun cas s’avérer être une surprise !
Prenez le temps de lui présenter l’équipe de travail ainsi que les rôles de chacun au sein de la structure. La démarche peut se dérouler de façon informelle et conviviale, autour d’un petit déjeuner ou d’un déjeuner d’équipe organisé pour l’occasion par exemple.
S’il sent que sa présence était attendue et qu’il est accueilli avec bienveillance, votre collaborateur prendra confiance plus facilement et sera plus rapidement à l’aise à son poste.
Plonger dans le grand bain oui, mais avec des brassards !
Pensez à désigner un tuteur pour l‘accompagner tout au long de sa prise de poste. Le tuteur vient rassurer le collaborateur entrant quant à ses doutes et doit savoir répondre à ses interrogations tout au long de son intégration. Pour assurer l’efficacité du tutorat, assurez-vous de confier cette tâche prenante à quelqu’un qui a réellement envie de l’accomplir.
Lorsque son statut l’impose, pensez à planifier les formations essentielles à une prise de poste optimale. Elle offriront une adaptation plus rapide et efficace du salarié et serviront sa productivité.
Au rapport capitaine !
Le processus d’intégration ne prend fin que lorsque le collaborateur est entièrement adapté et autonome à son poste. D’un métier à l’autre, la durée du processus est variable.
Pour vous assurer que ce temps d’intégration est bien optimisé, assurez un suivi en organisant avec votre recrue des points fréquents. De cette manière, vous suivrez son évolution, pourrez évaluer ses capacités tout au long de sa période d’essai et saurez réagir vite en cas de nécessité.
Ne minimisez pas l’impact d’une intégration réussie sur la performance d’un salarié. Vous réaliserez bien assez tôt que votre investissement dans cette démarche paiera sur le long terme.
Camille MOUCHOT