La rémunération au mérite des fonctionnaires : voici un sujet relancé dernièrement par le ministre de l’Action et des Comptes publics, Monsieur Gérard Darmanin. Est-ce une bonne idée ? Explications !
Depuis peu de temps, le sujet de la rémunération au mérite des fonctionnaires est au cœur de nombreuses réunions. Si nous pensons qu’il s’agit d’un nouveau sujet, c’est une erreur ! En effet, en 2015, Monsieur Emmanuel MACRON avait déjà évoqué le sujet, il avait déclaré que la performance des employés du secteur public ne pouvait être mesurée comme dans le privé : « Je pense qu’il faut accroître la part de mérite, la part d’évaluation, dans la rémunération des fonctions publiques. » en soulignant qu’il s’agissait d’une conviction personnelle. Néanmoins, il reste encore assez trouble car la définition du « mérite » n’a pas encore été donnée. En effet, le ministre de l’Action et des Comptes publics voudrait donner une définition différente de celle qui s’applique dans le privé !
Il convient de préciser que depuis quelques années, certaines communes appliquent déjà ce système avec des niveaux d’évaluations ! Notons de ce fait que chaque collectivité pourrait avoir sa propre vision, ce qui pourrait être assez compliqué à mettre en place. Il faudrait peut-être avoir une définition commune et un système identique à toutes.
Le but de la démarche du gouvernement est d’avoir une « meilleure reconnaissance de l’implication individuelle et collective ». Ce dernier estime qu’actuellement, il existe très peu de cas de reconnaissance du mérite individuel.
Un sujet qui laisse perplexe de nombreuses personnes. En effet, qui va décider du mérite ? Il faudra impérativement « former » les managers à la rémunération au mérite si nous souhaitons que le système soit bien respecté.
Quels sont les différents indicateurs de performance ? A quel moment ce sera applicable ? Est-ce que les fonctionnaires seraient plus impliqués ? De nombreuses questions qui restent encore floues. Patientons…
Yasmine BELHO