La gestion des temps : une prise de conscience encore à faire dans les petites entreprises ?
En dehors du risque administratif et éventuellement juridique, il ressort d’une étude menée par Opinionway pour Horoquartz en 2017 que les salariés des PME et des PME sont plus nombreux que la moyenne nationale à rapporter des dépassements d’heures par rapport à leur contrat de travail. Ainsi, 49% des salariés de TPE et 44% des salariés de PME disent travailler plus que leur contrat, pour une moyenne nationale de 43%. Les collaborateurs de TPE ne sont que 26% à reporter précisément leur temps de travail quand la moyenne nationale est de 36{%. Et c’est également dans les TPE que les salariés sont les plus nombreux (23% pour une moyenne de 19%) à dire ne pas pouvoir concilier vie professionnelle et vie personnelle, particulièrement dans certains secteurs comme le commerce par exemple. On constate aussi que ce sont les salariés des TPE qui disent bénéficier de moins de souplesse ou de liberté dans l’organisation du temps de travail (horaires, heures d’arrivée, pauses…).
Les petites entreprises sont donc confrontées à un double défi : mettre de la rigueur dans la gestion des temps pour se prémunir des risques et répondre aux attentes de leurs salariés à la fois pour une comptabilisation sans faille de leurs horaires et pour une meilleure organisation des temps.
Un manque chronique d’outils de gestion des temps
Les petites entreprises sont pourtant les moins équipées en système de gestion des horaires. D’après une autre étude réalisée par Horoquartz, on découvrait que seules 34% des PME-PMI de 50 à 100 salariés disposent d’une véritable solution de gestion des temps, alors que les entreprises de plus de 5000 employés sont plus de 8 sur 10 à disposer de ce type d’équipement.
Le taux d’équipement des entreprises de moins de 50 salariés, ne serait-ce qu’en badgeuses, est donc encore probablement très en dessous de celui relevé pour les PME. Il n’est pas rare de voir des entreprises de quelques salariés gérer manuellement les horaires de leurs collaborateurs, ou sous Excel, avec tous les risques que cela comporte pour la traçabilité des pointages, le calcul exact des temps, le traitement de la paie, ou l’historisation des données.
Plusieurs explications possibles à ce phénomène : le manque de temps pour mettre en place un outil de gestion des temps, le manque de compétences en interne, particulièrement informatiques, des outils sur le marché souvent disproportionnés par rapport au besoin, en coût et en fonctionnalité.
Faire vaut mieux que parfaire….
Il existe pourtant sur le marché des solutions qui apportent un bon niveau de fonctionnalité, à un coût abordable pour les TPE. Elles ne nécessitent pas de compétences informatiques, se mettent en place en quelques heures, et vont répondre aux principaux besoins. Certes, ces solutions ne vont pas permettre un niveau d’automatisation et de fonctionnalité aussi avancé que celui attendu par de grandes entreprises. Mais pour quelques centaines d’euros, elles vont aider une petite entreprise à se mettre en conformité. Elles assurent ainsi l’enregistrement indiscutable des pointages, le calcul sans erreur des temps travaillés, et le suivi des absences. Elles conservent l’historique des informations et fournissent les rapports indispensables en cas de litige. Les pointeuses intelligentes ITR100 proposées par Horoquartz en sont un bon exemple.
Ne pas attendre l’incident
Avec son offre Zenitine destinée aux TPE-TPI, Horoquartz constate assez régulièrement que la décision d’achat d’une pointeuse intelligente par une TPE résulte d’un incident qui vient de se produire : une contestation d’un salarié dans le meilleur des cas, un contrôle de l’inspection du travail ou de l’URSSAF, et au pire un dossier perdu aux prud’hommes pour des questions de temps de travail. On imagine sans peine le coût d’une rupture du contrat de travail imputable à l’employeur, parce que les horaires sont mal comptabilisés depuis des années. Dans la plupart des cas, les conséquences financières de ces incidents sont très largement supérieures au coût d’un système de gestion des temps. On ne saurait donc que recommander aux TPE de ne pas attendre le litige pour s’équiper.
Thierry Bobineau, Directeur Marketing chez Horoquartz