Le marché de l’assurance en France se caractérise par une vive concurrence, une nécessaire recherche de rentabilité et une segmentation croissante. Dans ce contexte fortement concurrentiel, l’entreprise est inévitablement en permanente évolution. Elle est par ailleurs particulièrement concernée par l’allongement de la vie professionnelle, avec une moyenne d’âge élevée de ses salariés.Face à ces réalités, MMA doit anticiper les besoins en compétences indispensables à l’amélioration de sa compétitivité et à son développement et aider ses salariés, acteurs de leur développement professionnel, à élargir leurs compétences et à sécuriser leur parcours professionnel.
La loi de cohésion sociale du 18 janvier 2005 impose une négociation triennale dans les entreprises de plus de 300 salariés » portant sur les modalités d’information et de consultation du comité d’entreprise (CE), sur la stratégie de l’entreprise et ses effets prévisibles sur l’emploi ainsi que sur les salaires ».
Cette négociation porte également sur la mise en place d’un dispositif de Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences, sur « les mesures d’accompagnement associées, en matière de formation, validation des acquis de l’expérience, bilan de compétences, accompagnement de la mobilité professionnelle et géographique des salariés « (Art. L. 320-2), ainsi que sur « les conditions d’accès et de maintien dans l’emploi des salariés âgés et de leur accès à la formation professionnelle » (Art. L. 132-27).
Le 3 juillet 2013, MMA a signé, avec deux organisations syndicales la CFDT et la CFE-CGC, un accord de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC). Que retrouver dans cet accord de GPEC, désormais appelé GEPP ?
S’appuyant sur le dialogue social, cet accord entend favoriser le développement professionnel des collaborateurs de MMA en cohérence avec la stratégie et les besoins de l’entreprise au travers de plusieurs grands principes :
Le développement des compétences et de l’employabilité des collaborateurs ;
La formation professionnelle ;
- L’accompagnement de la mobilité interne
- Le recrutement des jeunes et l’accueil des nouveaux embauchés ;
- Une meilleure gestion des salariés en fin de carrière
- Une anticipation dans la mise en œuvre de mesures sociales d’accompagnement.
Dans un premier temps, une trentaine de rencontres ont été organisées cet été avec l’ensemble des managers sur chacun des sites (Le Mans, Chartres, Strasbourg et Paris). Ainsi, les managers ont pu partager et échanger sur le contenu de l’accord, s’approprier le rôle attendu en management, identifier leurs besoins, leurs questions et suggestions.
Ce dispositif sera déployé dès la rentrée vers tous les salariés MMA – nouvel embauché, salarié en poste, salarié ayant un projet de mobilité, salarié en fin de carrière – afin que chacun d’entre eux puisse en mesurer l’impact, en saisir les opportunités dans sa propre perspective professionnelle.
En outre, pour soutenir cette dynamique au quotidien, de nouveaux espaces et outils seront disponibles d’ici à la fin de l’année, notamment un nouvel outil de recrutement :
- Pour attirer de nouveaux candidats au sein de MMA (un nouveau site carrières)
- Pour les accueillir et faciliter leur intégration (démarches facilitées, fluidifiées…)
- Pour gérer la mobilité intra MMA et inter Enseignes Groupe Covéa – MAAF, MMA, GMF – via une bourse à l’emploi partagée, un nouvel espace RH comportant davantage d’informations sur les métiers et compétences, sur les démarches…
« La Gestion Prévisionnelle/Prospective des Emplois et Compétences (GPEC), ainsi que la formation professionnelle, la mobilité et le recrutement apparaissent, pour l’entreprise et les partenaires sociaux, comme des leviers incontournables pour répondre aux enjeux de « développementrentable ». Cet accord revêt une importance particulière pour nous. Il traduit véritablement notre engagement. Celui de placer les Femmes et les Hommes de MMA au cœur de la réflexion stratégique », souligne Philippe Vasseur Directeur des ressources humaines MMA.
Les plus MMA :
Novateur, l’accord MMA est l’un des premiers à proposer une double approche :
D’une part, il valorise l’ensemble des démarches de management des ressources humaines (GPEC, développement professionnel, formation, mobilité interne, …).
D’autre part, il répond, par la négociation, aux enjeux majeurs actuels du contrat de génération (accès des jeunes à un emploi en CDI, maintien de l’emploi des seniors, transmission des savoirs et des compétences) et de la sécurisation de l’emploi en favorisant l’anticipation négociée des mutations de l’entreprise.