Les comportements déviants en entreprise soulèvent des problématiques de gestion des employés. Peut-on anticiper les tendances dysfonctionnelles chez les collaborateurs en amont de leur recrutement ? Quel enjeu y a-t-il à repérer ces types de personnalités pour un employeur ? À l’occasion d’un prochain wébinaire sur le sujet, Céline Grand, Consultante RH et psychologue chez Pearson TalentLens nous éclaire sur cet enjeu délicat.
Les tendances dysfonctionnelles, qu’est-ce que c’est ?
Le terme “tendances dysfonctionnelles” englobe tous les comportements contre-productifs au travail. Il fait référence aux personnalités dites “difficiles”, aux personnes qui présentent un certain nombre de déviances en comparaison avec la norme de la population générale. En moyenne, on estime que 14% de la population Européenne présente potentiellement des comportements déviants ou anti-organisationnels au travail.
Employer des personnalités de ce type peut impliquer nombre de conséquences, qui peuvent aller des nuisances intentionnelles au vandalisme, au harcèlement, à l’intimidation, aux violences verbales ou physiques, au vol ou encore à la transmission d’informations confidentielles. Ce sont des personnes qui peuvent présenter des difficultés de relation à l’autre, que ce soit par une méfiance extrême ou encore des accès de colère ou d’autres manifestations émotives extrêmement prononcées par exemple.
Quelles sont les implications pour l’entreprise ?
Ces comportements peuvent avoir des répercussions très problématiques pour l’entreprise. La première sera de toute évidence financière. Licencier un salarié qui présente des problèmes de comportement coûte cher, cela implique par ailleurs des dépenses dans le cadre d’un autre recrutement et de formation.
Mais les enjeux ne s’arrêtent pas là, l’image de l’entreprise peut aussi être impactée. Un employé colérique et violent incarne l’image de l’entreprise à l’extérieur de ses murs et de fait lui porte préjudice. Les conséquences pourront aller d’une image dégradée à la perte d’opportunités d’affaires ou de clients.
Peut-on repérer ces profils à l’étape du recrutement ?
Les meilleurs recruteurs et les psychologues en entreprise eux-mêmes auront de réelles difficultés à repérer ces tempéraments extrêmes en phase d’entretien. Tous candidats confondus s’appliquent à se montrer sous leur meilleur jour dans ce type de processus. Même une personne non dysfonctionnelle ne confiera pas, lors de l’entretien, être extrêmement désordonnée ou émotive en situation de stress par exemple. C’est l’effet de désirabilité sociale.
C’est l’environnement de travail qui révèle ces personnalités difficiles. La fatigue, le stress, ou bien un conflit mettent fortement à mal leurs facultés d’adaptation, ces individus risquent donc d’exprimer leur comportement le plus extrême. Par ailleurs, en amont du recrutement, peu d’outils permettent de repérer les personnalités potentiellement déviantes. C’est dans cette optique qu’a été créé l’outil TD-12, développé par Pearson TalentLens.
Les enjeux que représentent la gestion des personnalités difficiles au sein de l’entreprise ne sont pas négligeables. Il est donc primordial de pouvoir avoir connaissance, lors du processus de recrutement, du risque d’avoir, au sein des équipes, des personnalités pouvant potentiellement faire preuve de débordements comportementaux.
Comportements dysfonctionnels et management
Plus concernés que la moyenne des employés par ce type de comportement (20 à 25% contre 14% de la population générale), les managers impliquent une grande vigilance de la part des entreprises. Le prochain webinaire animé par Céline Grand fait le focus sur cette population et les enjeux qu’implique le repérage des dysfonctionnements au sein de celle-ci.
Pour mieux identifier de potentiels comportements déviants et fiabiliser vos recrutements, inscrivez-vous à notre webinaire consacré aux managers toxiques, animé par Céline Grand, le 24 septembre à 10h
Pour en savoir plus sur Pearson TalentLens :
https://www.talentlens.fr/
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