Depuis les ordonnances Macron (2017), le terme GEPP a remplacé celui de GPEC.
Quel est l’intérêt de la GPEC pour un groupe comme France Télécom-Orange ?
Cela permet de se positionner en anticipation et de pouvoir analyser au niveau de l’entreprise comment vont évoluer les activités, l’emploi et les compétences. Mais c’est aussi l’occasion d’entamer un dialogue constructif avec les syndicats de salariés pour avoir une vision commune sur les évolutions futures. Par exemple, comment anticiper la décroissance des effectifs afin de mettre en place un plan de formation pour permettre aux salariés concernés d’évoluer vers des métiers en croissance dans le groupe.
Quelles sont les attentes des collaborateurs selon vous ?
Le Baromètre social réalisé en juin 2010 révélait que les salariés avaient de plus en plus besoin d’avoir une visibilité sur leur parcours professionnel. C’est pourquoi nous avons fait le pari de territorialiser l’accord GPEC. Une réponse nationale n’était pas suffisante.
Vous êtes parmi les premières entreprises françaises à avoir négocié un accord qui comprend une déclinaison de typer GPEC territoriale, vous y croyez ?
Evidemment, c’est la garantie d’une meilleure adéquation entre nos besoins et nos ressources réparties sur l’ensemble du territoire.
C’est la raison pour laquelle, il est fondamental de développer l’ancrage territorial dans les années à venir.
Emilie VIDAUD