Bilan des entreprises et des étudiants après la troisième édition du speed networking – Cette année encore le succès était au rendez-vous. 140 étudiants de 2ème et 3ème année du cycle ingénieur ont rencontré 43 industriels (DRH et ingénieurs) représentant plus de 20 entreprises, le temps d’entretiens express de 10 minutes chacun. 680 entretiens ont ainsi été réalisés et ont permis aux étudiants d’être sélectionnés pour passer des entretiens plus poussés et décrocher des stages, véritables « tremplin premier emploi ».
C’est lors d’une discussion informelle entre David Brun, Responsable du Développement Economique à l’ISEN-Toulon et Jean-Michel Rolland, Responsable formation Humaine, Economique et Sociale, tous deux très à l’écoute des étudiants et de leur devenir qu’est née l’idée d’entretiens d’embauche sur le modèle du speed dating. Ce qui était parti d’une simple boutade entre deux spécialistes du marché du travail a germé dans leur esprit pour devenir un vrai projet auquel chaque année de plus en plus d’entreprises s’associent et croient. Le but d’une telle formule de recrutement « n’est pas de signer un contrat le jour même, explique David Brun, mais permet une première prise de contact, de rencontrer en un seul lieu jusqu’à 5 entreprises mais aussi pour l’ISEN de mieux se faire connaître des sociétés et de leur offrir un véritable service de qualité avec une sélection des CV en ligne, l’organisation des rendez-vous en amont et une rencontre dans un même lieu durant toute une journée avec des candidats de qualité. »
Après avoir trouvé les entreprises prêtes à participer à l’aventure, il était important pour David Brun : « d’avoir une structure (département formation humaine dirigé par Jean Michel ROLLAND) qui prépare les étudiants à cet exercice difficile de se vendre en 10 minutes car même si les étudiants avaient pour eux l’excellence de la formation de l’ISEN, il fallait qu’ils soient capables de se différencier au moment de l’entretien. » Marie-France Garet, DRH de CAPGEMINI, considère que ce qui distingue chaque candidat d’une même école c’est : « la motivation, l’implication et l’envie » des jeunes qu’elle reçoit en entretien. Mais il ne faut pas oublier « qu’être un bon communicant a son importance » nous rappelle Hervé Carriol, DRH d’Atos Origin, car aujourd’hui un bon ingénieur n’est pas qu’un bon technicien et créateur opérationnel, il faut qu’il soit capable d’échanger, de communiquer, d’aller vers l’autre. L’exercice du Speed Networking est donc tout à fait adapté au niveau visage de l’ingénieur de demain. Florence Ferrando, étudiante à l’ISEN explique que ce sont les « enseignants de formation humaine » qui les ont préparés au Speed Networking en leur organisant « diverses séances au cours desquelles nous avons pu notamment avoir des éléments d’aide pour la rédaction de CV. Ils nous ont également fait réfléchir sur nos objectifs personnels et professionnels. Cela est très important car le choix d’orientation professionnelle sera la clef de notre épanouissement personnel. L’une des dernières séances de préparation était consacrée à l’entrainement à la présentation personnelle. Ce cours a été l’occasion de découvrir quelques unes des questions couramment posées par les recruteurs. Enfin, nos enseignants étaient toujours présents pour répondre à l’ensemble de nos interrogations et leur aide a été particulièrement appréciée. Tout cela a contribué à nous rendre plus confiants lors de nos entretiens le jour J. »
Entreprises satisfaites
Pour les entreprises ce système d’entretien est une vraie réussite mais reste même si « la formule est tendance et beaucoup plus pertinente, efficace et conviviale que d’autres modes virtuels d’approche de candidats, une étape de pré-qualification « présentielle », précise Marie-France Garet DRH de CAPGEMINI. Pour elle qui participe depuis 3 ans au Speed Networking de l’ISEN, « cette méthode d’entretiens permet à leur entreprise de ne pas perdre de temps en étude de profils, puisque les profils viennent à eux et de « bénéficier d’un vivier de stagiaires de fin d’études préparés aux besoins opérationnels et sensibilisés à leurs besoins ». Chaque Speed Networking permet ainsi à Capgemini « d’identifier les candidats les mieux adaptés et de les convier par la suite à un entretien avec un responsable opérationnel. » Au-delà d’une formule dans le vent cette méthode permet selon lui de « discuter au calme avec les étudiants ce qui est loin d’être possible dans les forums où tout est plus confus » explique Hervé Cariol, DRH d’ATOS Origin.
En 3 ans de Speed Networking l’ISEN, toutes les entreprises qui ont participé au premier sont revenues les années suivantes entrainant dans leur sillage de nouvelles entreprises séduites par ce concept moderne et novateur. Et toutes les entreprises font le même constat : tous les candidats sont bien préparés « tant sur la forme que sur le fond et d’une façon générale : ont une bonne attitude et bon répondant » précise la DRH de CAPGEMINI.
Si on demande aux DRH leurs conseils à donner aux étudiants futurs candidats à l’embauche pour leur prochain Speed Networking, ils répondent en cœur : « qu’ils soient clairs et qu’ils démontrent qu’ils sont prêts à relever tous les défis ! »
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