L’avènement de l’intelligence artificielle (IA) dans le tissu économique et professionnel mondial entraîne une transformation profonde de la nature même du travail et de l’emploi. Les contours de l’employabilité évoluent de manière significative, obligeant collaborateurs et employeurs à repenser leurs stratégies pour maintenir la pertinence et la compétitivité sur le marché du travail.
Dans cet article, nous explorons les implications de la démocratisation de l’IA sur l’employabilité, la redéfinition des carrières et les actions à entreprendre pour accompagner cette transition vers un avenir professionnel résilient et prospère.
Employabilité à l’ère de l’IA : vers un nouveau paradigme
La démocratisation de l’IA au sein des entreprises redessine entièrement les contours de l’employabilité. Désormais, l’attractivité traditionnelle d’un profil ne garantit plus son avenir professionnel.
L’IA s’apprête à remplacer de nombreux métiers tout en en créant de nouveaux (selon une étude France Travail, 85% des emplois en 2030 restent à inventer). Certains métiers, autrefois prisés, seront partiellement supplantés par l’IA, comme le démontrent les évolutions dans le domaine du développement web ou du design graphique. En revanche, les métiers liés à l’humain et au soin gagneront en valeur, échappant à l’emprise de l’IA.
Dans ce contexte, de nouvelles compétences deviennent essentielles :
- La maîtrise de l’IA : Les individus qui savent exploiter le potentiel de l’IA deviennent des acteurs incontournables pour innover et accroître l’efficacité.
- L’expertise métier : Face à l’IA, rien ne remplace l’expertise approfondie d’un spécialiste dans son domaine.
- Les soft skills : Les compétences relationnelles (empathie, écoute, etc.) restent irremplaçables.
- L’adaptabilité et résilience : Avec l’avènement de l’IA, les métiers se réinventent sans cesse, exigeant une grande capacité d’adaptation.
Ce n’est pas l’IA qui va nous remplacer au travail, ce sont ceux qui savent s’en servir.
Nous ne faisons pas face à une crise de l’emploi, mais à une crise de l’employabilité et de la compétitivité. Les emplois d’aujourd’hui ne seront pas ceux de demain. Il incombe donc aux collaborateurs et aux employeurs d’embrasser cette réalité pour maintenir leur employabilité. Rappelons que le Code du Travail oblige les entreprises à maintenir l’employabilité de leurs collaborateurs. Ainsi, les employeurs ont la responsabilité d’aider leurs salariés à s’adapter au marché du travail redessiné par la démocratisation de l’IA.
L’individualisation massive des carrières
L’IA redéfinit la notion même de carrière et décuple les potentiels d’évolution professionnelle. Non seulement les collaborateurs vont être amenés à changer d’emploi de plus en plus fréquemment, mais en plus, le champ des possibles en termes de reconversion ou d’évolution de poste est rendu de plus en plus large.
On parlait autrefois de carrière linéaire, où il était possible de prédire plus ou moins la trajectoire qu’allait prendre sa carrière en fonction de sa première expérience. Aujourd’hui, on estime qu’un enfant actuellement en maternelle, va avoir neuf carrières dans sa vie*. Et chacun de ces individus va avoir une carrière unique, régi par ses propres choix, ses préférences, ses compétences et appétences. Avec l’IA, nous sortons d’une vision des carrière job-centric, pour aller vers une vision people-centric, mettant l’individu au cœur de la dynamique professionnelle.
Cette individualisation massive des carrières représente un enjeu de taille pour la fonction RH. S’il est du ressort des employeurs de garantir l’employabilité des collaborateurs, assurer cette responsabilité dans un contexte où l’IA redéfinit les compétences à maîtriser et démultiplie les potentiels de carrières, est une tâche complexe.
Jobmaker, solution de coaching de carrière digital, permet d’accompagner les collaborateurs dans leur carrière à grande échelle, tout en mettant en valeur le potentiel de chaque profil. Pour relever le challenge de l’accompagnement de carrière à l’ère de l’IA, les professionnels RH vont devoir gagner en agilité et s’équiper d’outils comme Jobmaker pour passer à l’échelle.
Comment équiper ses collaborateurs face à la démocratisation de l’IA ?
La bonne nouvelle, c’est que la démocratisation de l’IA va permettre de soulager les RH de nombreuses tâches administratives et chronophages. Selon une étude BCG*, l’IA générative pourrait augmenter la productivité des RH jusqu’à 30 % à l’avenir. Ces gains de productivité permettront ainsi à la fonction RH de se recentrer sur son cœur de métier : l’humain. Une nouvelle ère débute pour la fonction RH : l’ère de l’accompagnement de carrière.
Le besoin grandissant en accompagnement de carrière des collaborateurs s’aligne avec la redistribution du rôle RH et le recentrage vers l’humain. Dans les mois et années à venir, les RH vont être amenés à se rapprocher de leurs collaborateurs, et à les guider vers la co-construction de carrières IA-compatibles. Pour insuffler cette nouvelle dynamique et maintenir l’employabilité des collaborateurs, les RH et les managers devront mettre en place un plan d’action en quatre étape :
- Encadrer : Sensibiliser et former à l’usage de l’IA, en mettant en place des directives claires et une charte éthique.
- Anticiper : Analyser l’impact de l’IA sur l’industrie et les métiers pour préparer un plan d’action adapté.
- Échanger : Dialoguer avec les collaborateurs pour discuter des changements à venir et les impliquer dans la transformation.
- Accompagner : Accompagner les collaborateurs dans leurs transitions de carrière, de la réflexion à la mise en œuvre, avec la solution de coaching de carrière digital Jobmaker.
Pour découvrir en détail le plan d’action à mettre en place pour garantir l’employabilité des collaborateurs à l’ère de l’IA, téléchargez ce guide complet. Ensemble, collaborateurs et employeurs peuvent saisir cette opportunité pour construire un avenir professionnel plus résilient et prospère à l’ère de l’IA.
Sources documentaires :