Le nombre de faux CV est bien plus nombreux que l’on ne peut l’imaginer. En effet, dans le but d’obtenir le « poste » pour lequel un candidat postule, les mensonges sur le CV existent de plus en plus : que ce soit sur le diplôme mais également sur les expériences professionnelles. Comment faire face à ce fléau inquiétant ? Explications !
Les CV traffiqués : un constat effroyable !
En 2018, il est un constat inimaginable : celui du faux CV. Cette « pratique » est de plus en plus répandue en France ! En effet, l’utilisation de « faux CV » demeure une réalité à laquelle les entreprises doivent s’y confronter !
Notez-le : tricher sur son CV semble devenir une habitude pour certaines personnes !
Tout d’abord, une enquête récente a permis de mettre en avant le fait que 65% des CV seraient faux à ce jour, ou contiendraient de faussent informations. Certains parlent d’ « arrangement » de CV. En effet, certains recruteurs précisent qu’ils ne reçoivent pas forcément de faux CV mais de plus en plus « de CV arrangés » ou moins détaillés dans l’unique but d’avoir beaucoup plus de chances d’être recruté !
En générale, un candidat ment sur son CV pour masquer les longues périodes d’inactivité. D’ailleurs, aujourd’hui, il est très facile de réaliser un faux diplôme grâce à des logiciels très spécifiques !
Par ailleurs, très souvent dans la pratique, le candidat peut facilement s’approprier les réalisations d’une autre personne !
Notez-le : certains employeurs vérifier dès de départ les informations par le biais des réseaux sociaux et ils ont bien raison car une fois la période d’essai validée, c’est très compliqué de faire marche arrière !
Quelques conseils pour distinguer le vrai CV du faux !
Pour éviter de recevoir en entretien de recrutement un candidat avec un faux CV, il est donc impératif pour les recruteurs de vérifier les informations sur ce dernier. En effet, la première chose à effectuer lorsque le choix du candidat s’est arrêté sur une personne est d’appeler les précédents employeurs, mais également vérifier auprès de l’école ou le candidat a prétendu avoir son diplôme.
Néanmoins, dans la pratique, cela est rarement fait.
De plus, le recruteur part du principe que les informations précisées dans le CV sont bien réelles et ne s’en rend pas forcément compte, sauf si les compétences du candidat ne sont pas à la hauteur des missions confiées. Dans ce cas bien précis, généralement, la période d’essai est dépassée, que faire alors ?
L’employeur a la possibilité de saisir la justice mais les dossiers sont étudiés au cas par cas et la « faute » s’apprécie selon que le mensonge « a été déterminant lors de l’embauche ou pas ».
Dans ce cas, ce dernier pourra être licencié pour faute grave. Ce qui veut donc dire que la réalisation d’un faux CV n’est pas sans risque !
Notez-le : la vérification du CV ne fait pas partie des pratiques françaises !
Attention : si l’employeur s’en rend compte avant l’embauche, bien évidemment aucune sanction ne peut être donnée !
Mais aussi, en cas de doute (ou pas), il appartient à l’employeur de poser de nombreuses questions lors de l’entretien comme notamment, le chiffre d’affaire de l’entreprise dans lequel le candidat a travaillé, le nombre de collaborateurs…Autant de question bien précises dans le but d’affiner les éventuels doutes. Le responsable recrutement peut également demander quelles ont été les réussites du candidat sur les postes précédents ou encore de donner un exemple de difficulté que le candidat a rencontré. A l’employeur d’être plus sournois que le candidat !
Il convient tout de même que dans la pratique les sanctions légales sont très rares, mais il n’est pas conseillé de faire un faux CV.
Et vous, avez-vous déjà été confronté à l’amélioration d’un CV par un candidat ? Comment vous vous y être pris ? On veut tout savoir !
Yasmine BELHO