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Pourquoi (même) les gens intelligents prennent de mauvaises décisions ?

par La rédaction 9 janvier, 2015
9 janvier, 2015 264 vues
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On a tendance à surestimer le rôle du QI dans la qualité des décisions prises par les individus. Si on étudie scientifiquement la question, il apparaît que le QI ne corrèle pas avec la capacité à bien choisir, entendu qu’un bon choix soit un choix que l’on ne regrette pas. Ces études vont des décisions quotidiennes (erreurs de communication sur les statuts facebook  ou twitter qui seraient regrettés 25% du temps, achats impulsifs) à celles qui engagent sur le plus long terme (31% des personnes tatouées regretteraient leur décision, sans parler des 45% de mariages qui échouent en France).

 

Nous sommes amené au quotidien à prendre des décisions qui nous engagent : a quoi doit-on leur pertinence?

 

# Avant la décision

Deux types d’approche de l’information nous distinguent les uns des autres : il s’agit d’une part notre capacité d’appréhension de l’information, et d’autre part de notre sensibilité à certaines informations plus qu’à d’autres. Je m’explique :

Notre capacité à appréhender l’information est une question d’aptitudes intellectuelles lorsqu’il s’agit d’une source matérielle : certains sont plus à l’aise avec les données chiffrées (dites quantitatives), d’autres avec les données verbales (dites qualitatives), et la nature humaine étant ce qu’elle est, certains ont des difficultés avec les deux alors que qu’une petite proportion d’individus excelle de la même manière sur ces données. 

Par contre, si l’information provient d’une source plus implicite, comme dans le cas d’une discussion avec une personne, c’est ce qu’on appelle communément l’intelligence émotionnelle  qui va différencier la capacité des gens à décider de façon pertinente.

Ensuite, nous avons tous une tendance à appréhender l’information sous un angle plutôt rationnel (lié aux données concrètes, aux faits, aux preuves) ou un angle plutôt intuitif (lié aux affects, aux émotions, aux croyances, aux valeurs). Cette  tendance oriente l’information sur laquelle on va se baser pour décider.

 

Cette première phase d’approche de l’information fait, qu’au-delà de dire que quelqu’un peut prendre de meilleures décisions qu’un autre, il peut surtout le faire dans certains contextes plus que d’autres en fonction du type d’information impliquée.

 

# Pendant la décision

Notre façon de peser les différentes options qui s’offrent à nous se fait à travers une analyse coût/bénéfice de ces options. Le coût de la décision s’estime en terme d’efforts (physiques et intellectuels) à fournir en conséquence,  et le bénéfice s’évalue en terme de récompenses (marques de reconnaissance, gains financier, …). Et alors que cette analyse devrait se faire objectivement, ce qui lierait la qualité décisionnelle à notre QI, elle est finalement bien plus subjective : chacun donne davantage de poids aux menaces ou aux opportunités selon son rapport aux risques. La façon de décider engage donc notre personnalité plus que notre raisonnement.

De la même manière, notre personnalité va influencer la perspective que l’on donne à la décision. Des personnes, dites « tactiques », vont privilégier une décision dont le rapport coût/bénéfice est intéressant à cout terme (ne pas perdre de temps en réunion, ou manger du Nutella à la petite cuillère). D’autres personnes, dites « stratégiques », vont évaluer ce rapport sur le long terme (prendre le temps en réunion pour être sûr de ne pas se lancer dans une mauvaise voie, ou aller courir 10km pour garder la ligne).

 

# Après la décision

Il ne faut pas oublier que nous sommes des êtres apprenants, et que nos décisions sont influencées par celles que nous avons prises précédemment. Plus nous tirons parti des conséquences de nos choix, et plus nous pouvons progresser dans la qualité des décisions que nous prenons. Alors pourquoi le QI, qui est le facteur le plus lié à la capacité d’apprentissage, ne permet pas aux personnes les plus intelligentes de tirer le plus partie de leurs erreurs de jugement, et par conséquent de continuer à en faire ?

En fait, encore une fois, notre personnalité vient interférer dans ce processus, à travers la capacité de remise en cause. Reconnaître ses erreurs permet de prendre conscience des éléments à améliorer pour faire progresser nos prises de décision. Et des personnes intelligentes, douées d’une importante confiance en elles, peuvent tout à fait passer à côté de ces éléments.

 

Voici les 3 processus psychologique qui entravent le potentiel d’apprentissage :

  •  le rejet des critiques négatives. Cette posture défensive ferme aux remarques et conseils des autres.
  • le déni des faits. En réinterprétant les événements selon sa subjectivité, on évite de se confronter à la réalité.
  • l’engagement superficiel. Caractéristique de personnes qui entendent et comprennent les remarques, savent qu’elles devraient changer…mais le coût estimé selon elles est vite supérieur aux bénéfices du changement.

 

Conclusion

Au regard de ce décryptage du processus de décision, on comprend pourquoi les personnes intelligentes prennent de mauvaises décisions : la qualité décisionnelle est davantage liée à la personnalité qu’au niveau de raisonnement. La meilleure façon de prendre de prendre de bonnes décisions et ne pas regretter ses choix est donc d’apprendre à se connaître. Il faut comprendre ce qui influence nos choix, pour mieux reprendre le contrôle sur nos décisions.

 

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                               Simon BARON – Psychologue du travail

 

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