A quelques rares exceptions, le DRH n’est jamais vu d’un très bon œil. Et pour cause : en règle générale, il est en charge de la partie disciplinaire. C’est à ce dernier que revient la tâche de procéder au licenciement si besoin. Néanmoins, il existe certaines postures dont le DRH doit se détacher s’il ne veut pas occuper le « mauvais rôle » durant toute sa carrière professionnelle. Explications !
Tout d’abord, il convient de préciser que les changements radicaux de ces dernières années grâce aux évolutions technologiques et notamment à la montée en puissance du numérique obligent les DRH à adopter de nouvelles postures !
La posture du DRH inhumain, voire sans cœur est celle qui lui vaut en priorité le mépris des salariés ! En effet, comment se confier à ce dernier, s’il ne sait pas se mettre à la place de ses collaborateurs ! De toutes les manières, la fonction RH doit s’humaniser au maximum et être plus proche que jamais de ses collaborateurs. Et bien évidemment, cela commence par le comportement du DRH !
Il est certain que, depuis quelques années, cette fonction a perdu en proximité et simplicité. Il devient urgent de réagir !
Notez-le : le DRH doit s’adapter en fonction des personnes et des situations qu’il a en face de lui !
De plus, si le DRH veut réussir son rôle au sein de l’entreprise, il doit surtout « bien s’entourer » pour pouvoir prendre les bonnes décisions. Mais cela, il ne sait pas toujours faire !
La posture du « DRH business-partner » qui est celle liée à la nécessité d’être au service de la Direction générale, doit également être abandonnée en pratique. Certains salariés considèrent qu’en 2019, les DRH sont passés du côté obscur ! Même si dans les faits, il est clairement difficile de ne pas tenir compte des instructions de la Direction. Ces derniers doivent, en tous les cas, ne pas trop le montrer !
Par ailleurs, la posture du « DRH 4.0 » est celle qui doit être adoptée demain si ce dernier veut rester dans la course. Même si cela n’est pas évident en pratique et que cette fonction n’aborde pas les véritables problèmes que rencontrent les salariés.
D’une manière générale, les salariés sont en attente de la part du DRH, du développement du capital humain par le biais de leur valorisation.
De plus, lorsque l’on interroge quelques DRH de grandes structures, la posture que ces derniers souhaitent aborder est celle de la stratégie et du partenaire. Ils souhaitent réussir ensemble autour d’une vision commune en apportant leur expertise et surtout en responsabilisant l’ensemble des salariés. C’est posture est de loin la plus puissante mais elle est clairement difficile à mettre en place !
Notez-le : l’attitude et le mental sont des éléments essentiels pour réussir une carrière de DRH !
Néanmoins, en 2020, la posture qui lui apportera la plus de bienfaits est celle du « DRH innovant » ! En effet, comme il devient primordial d’accompagner la transformation digitale, cette attitude ne lui sera que bénéfique !
Attention : on parle beaucoup de la fonction de « Chief hapiness officer » qui prend de plus en plus de place au sein des entreprises et qui est souvent exercée par le DRH. Occuper ce rôle serait une erreur ! En effet, le DRH s’engouffrerait dans un tourment dans lequel il rencontrera de grandes difficultés !
D’une manière générale, il n’existe pas de recette magique. Mais une chose est certaine : la fonction a une carte à jouer !
Vous l’aurez compris : le « DRH déshumanisé « est celui d’hier et non celui de demain. Le nouveau DRH doit apporter des réponses qui vont vers plus de sens. Mais aussi plus de création de valeur en mettant principalement les valeurs humaines au cœur de la stratégie. Ce qu’il doit savoir, c’est que sans les salariés, il ne peut pas y arriver. Affaire à suivre…
Yasmine BELHO