Depuis le confinement, le vélo de fonction séduit de plus en plus de travailleurs urbains. Dans ce contexte de crise sanitaire, il devient une alternative à la fois pratique et écologique aux transports en communs bondés. Grâce à lui, les salariés profitent de trajets agréables et respectueux de l’environnement pour se rendre au bureau -quand il ne sont pas en télétravail. Il semble être à la fois bon pour la santé et bon pour la culture d’entreprise !
Le vélo de fonction, moins cher qu’un pass navigo
Qu’il soit à assistance électrique ou non, le vélo de fonction est une solution de mobilité durable et économe qui offre de nombreux avantages aux salariés urbains : ces derniers évitent les embouteillages ou les transports en commun, maîtrisent leur temps de trajet, pratiquent une activité sportive, gagnent du temps. C’est pour toutes ces raisons sans doute que cette nouvelle forme de mobilité se démocratise dans les entreprises et que plusieurs jeunes pousses, telles que ZenRide, Starbolt ou Tim sport ont eu l’idée de louer des flottes de vélos électriques aux grandes entreprises.
Le fonctionnement est simple : l’entreprise prend en charge environ 70% du coût de la location et il reste au salarié 30% à payer de sa poche. Pour un vélo électrique à 2000€ sur le marché, cela revient à environ 45€ pour l’employeur (déduction fiscale incluse) et à 25€ pour l’employé -assurance, entretien, casque et antivols inclus. Moins cher qu’un pass Navigo donc. Bien sûr, l’usager peut également continuer à l’utiliser pour ses déplacements privés, pendant ses week-end et ses vacances. Un avantage intéressant pour le salarié et un petit plus pour l’image de l’entreprise, qui pour sensibiliser ses collaborateurs à la sécurité, va parfois même jusqu’à proposer des formations à la conduite du vélo en ville.
Pourquoi proposer un vélo de fonction à ses salariés ?
« A Paris par exemple, il faut savoir que 50% des trajets en voiture font moins de 3km de distance. Permettre à une entreprise de pouvoir optimiser son bilan carbone et satisfaire des collaborateurs de plus en plus désireux de se déplacer dans les temps de pause, c’est notre mission », expliquait Edouard Atger, fondateur de Starbolt, au magazine Chef d’Entreprise en 2019. L’entreprise améliorerait non seulement sa responsabilité sociétale et son bilan de gaz à effet mais également la productivité de ses employés. Une étude réalisée par le Medef en 2015 souligne en effet qu’un salarié qui pratique une activité physique voit sa productivité augmenter de 6 à 9%.
Ce mode de transport pourrait aussi avoir un effet positif sur l’absentéisme et donc améliorer la QVCT des équipes. Bon nombre d’entreprises ont d’ailleurs utilisé cet argument pour motiver leurs salariés à revenir au bureau après le confinement.
Enfin, pour accompagner les entreprises dans cette démarche écologique, le gouvernement a mis en place une réduction d’impôts sur les sociétés de 25 % du coût de la location pour un contrat d’au moins 36 mois. Et côté salarié, au bout de trois années de contrat, l’utilisateur pourra, s’il le souhaite, racheter le vélo électrique quasiment à moitié prix.
La rédaction de myRHline