Faire connaître Schneider Electric aux étudiants, attirer les meilleurs talents, sensibiliser les jeunes générations aux enjeux environnementaux et contribuer à la féminisation des équipes, tels sont les grands enjeux du concours Go green in the City lancé en 2009 par le spécialiste de la gestion énergétique. A l’heure du lancement de sa troisième édition, Marie Vezy, directeur stratégie talents et développement de l’organisation de Schneider Electric revient sur ce challenge qui contribue sans nul doute au rayonnement international du groupe.
A quelles problématiques RH ce concours répond-il ?
Toute l’ambition de ce concours international lancé il y a trois ans au sein de Schneider Electric est d’attirer les jeunes talents présents dans nos principaux pays (candidats en provenance d’Allemagne, du Brésil, de Chine, des États-Unis, de France, d’Inde, de Russie, de Turquie et de Pologne) et de les sensibiliser aux enjeux énergétiques mondiaux. Par ce thème, nous tenons également à nous adresser plus particulièrement aux jeunes femmes encore trop peu représentées dans nos équipes. Nous pouvons constater l’intérêt croissant de ces étudiantes pour les questions environnementales et comptons bien, par ce biais, arriver à les attirer et leur démontrer l’attractivité et la diversité de nos métiers. D’ici à 2014, nous aimerions que notre vivier mondial de talents soit constitué à 30 % de femmes. Avec Go Green in the City, nous souhaitons également recueillir et intégrer leur approche et leurs perspectives particulières dans les démarches en faveur du respect de l’environnement.
Pouvez-vous nous présenter ce concours ?
Le concours a été lancé auprès d’une dizaine d’écoles d’ingénieurs et de commerce installées dans chacun de nos pays – soit près de 90 écoles représentées – et a attiré plus de 1000 étudiants l’an dernier. Il est organisé en trois phases ; d’une sélection sur Internet à la phase finale où deux lauréats gagnent un voyage autour du monde. Celui-ci leur permettra de visiter les sites du groupe et de rencontrer des collaborateurs et des dirigeants de Schneider Electric. Une offre d’emploi au sein de l’entreprise est proposée aux deux lauréats et un stage à tous les finalistes.
Et concrètement ?
De janvier à mars, nous invitons les étudiants à proposer en binôme, avec au moins une femme par équipe, une idée pour rendre la ville plus verte en lien avec cinq domaines : l’université, les hôpitaux, les logements, le commerce, l’eau. Ces projets font l’objet d’une première sélection par un jury composé de membres des RH et de collaborateurs « Solutions » qui travaillent dans le secteur de l’énergie. A l’issue de cette sélection, 200 étudiants sont alors répartis en 100 équipes en mars/avril et sont accompagnés par un mentor volontaire. Il va les aider à mieux comprendre l’entreprise, leur donner les moyens d’affiner leur projet et participer à la transformation d’un concept en une réalité. Enfin, en mai/juin, 25 équipes sont sélectionnées et viennent présenter leur dossier à l’oral lors d’un exposé de 20 minutes.
Intégrez-vous des sessions de recrutement dans ce concours ?
Cette phase finale est pour les étudiants venus de plusieurs pays l’occasion d’expérimenter des exercices de team building et d’échanger avec nos équipes. Elle permet aux jeunes de mieux connaître les opportunités et de pouvoir exprimer leurs éventuels souhaits. A cette occasion, chacun des 50 étudiants finalistes – dont 28 femmes l’an dernier – est d’ailleurs reçu pour un entretien préalable à un stage, pouvant ensuite déboucher sur un emploi. Les autres participants au concours peuvent bien sûr postuler dans le groupe en fonction des offres mises à leur disposition.
Comment communiquez-vous auprès des écoles ?
Pour faire connaître notre concours, nous comptons beaucoup sur les témoignages des participants des années précédentes. De plus, nous avons créé cette année des Go green ambassadeurs qui ont pour mission de promouvoir ce concours auprès des étudiants. Enfin, nous travaillons également avec Universum qui nous aide à gérer les relations avec les écoles de commerce et d’ingénieurs. Nous menons aussi de grandes opérations sur le Web avec un site dédié et des accès via les réseaux sociaux facebook et twitter. Au-delà de la communication sur le concours, cette présence sur la toile contribue d’ailleurs à développer la notoriété de Schneider Electric auprès des étudiants.
Audrey Caudron-Vaillant