MOOC, COOC, Mobile learning, rapid learning… l’écosystème du e-learning s’étoffe et se complexifie depuis les dernières années, les concepts anglophones et les acronymes se multiplient dans les offres de formation. Quel terme correspond à quelle option ? Dans quelles circonstances donner le contrôle de l’apprentissage à l’instructeur et dans quel cas laisser l’apprenant autonome ? C’est le moment de clarifier les solutions qui se présentent aujourd’hui.
Le serious game
Le terme s’est démocratisé en 2010 avec la plateforme Second Life. Pourquoi “Serious” game ? parce qu’il s’agit certes d’un jeu vidéo, mais son objectif premier ne réside pas dans le divertissement. La narration autour du jeu à pour objet de former l’utilisateur à des concepts souvent grâce à la simulation. On retrouve souvent ce format d’apprentissage dans les domaines de la défense, de l’éducation, de l’exploration scientifique ou de la santé.
Les MOOC
Introduits pour la première fois en 2006 et adopté par le grand public en 2012, les MOOC, Massive Open Online Course, ont été d’abord lancés par des universités américaines. Ce sont des cours retranscrits en ligne et accessibles par tous dans le monde entier, le plus souvent sous forme de vidéo avec un cours traditionnel. De très nombreux cours proposent par ailleurs de l’interactivité à l’aide de forums et d’exercices mettant en contact formateurs et apprenants.
Les COOC
Dans le cas des COOC (Corporate Online Open Courses), c’est l’entreprise qui dispense son cours auprès des apprenants, dans ce cas l’information est le plus souvent descendante. Le format peut impliquer une dimension de cours fermé dans le cas du COOC interne qui s’adresse à un public bien défini, mais l’entreprise peut aussi choisir de partager son contenu avec le plus grand public dans le cas des COOC externes.
Les SPOC
Le petit dernier des acronymes de la formation en ligne, SPOC signifie Small Private Online Course. Dans ce cas là les cours impliquent un public très restreint, d’environ 10-15 apprenants par formateur. Généralement ce format à pour objectif de former des petits groupes de salariés à des problématiques professionnelles bien spécifiques, afin d’améliorer la croissance de l’entreprise. Il permet de rapidement identifier des faiblesses ou points à améliorer et y répondre par l’utilisation d’outils adaptés.
Le Mobile learning
Solution de e-learning en plein essor, la mobile learning, ou m-learning, permet de proposer à l’apprenant des parcours en autonomie, le plus souvent ludiques. Le mobile learning propose des formats de micro learning, avec des séquences courtes d’exercices, de vidéo, de quizz ou encore de réalité virtuelle. Le mobile learning permet à l’apprenant d’être totalement en contrôle de la formation, avec la possibilité d’utiliser son application n’importe quand et de n’importe où.
Le Blended learning
Le blended learning est une solution hybride qui permet de fusionner les méthodes de formation traditionnelles en présentiel, avec des séquences de e-learning. Dans ce cas là l’apprenant et le formateur se retrouvent physiquement sur une partie de la formation, puis des éléments de formation numériques comme des séquences théoriques ou des applications de concepts viendront compléter la formation.
Rapid Learning
Dernier format mais pas le plus récent, le rapid learning correspond à une option rapide pour bâtir un cours en ligne. Le plus souvent il consiste en une présentation powerpoint assortie de commentaires audio. Le format qui se joue la plupart du temps sur player flash n’a pas encore totalement perdu en popularité.
La rédaction de myRHline