Pour être recruté, les seules compétences techniques ne suffisent donc plus. La nécessité d’améliorer les savoir-être, au-delà des savoirs et des savoir-faire, est de plus en plus soulignée par les employeurs. La notion de «savoir-être» est différente de celle de «savoir-faire». On parle également d’intelligence comportementale ou de soft skills (en anglais, littéralement «compétences douces»). Pas de panique, on vous explique tout !
Améliorer les savoir-être est de plus en plus indispensable
Ces savoir-être suscitent de plus en plus l’intérêt pour les entreprises. D’après une étude de Pôle emploi sur les compétences attendues par les employeurs, 64 % des entreprises font de la polyvalence et de la capacité d’adaptation leur premier critère de sélection lors des recrutements. Plus de 60 % estiment que c’est l’expérience professionnelle qui doit primer contre 46 % qui placent la formation comme facteur numéro un. Les attentes des recruteurs en soft skills varient d’un secteur ou d’un métier à l’autre. Par exemple, dans le commerce de détail, 60 % des employeurs citent le bon relationnel et la bonne présentation parmi les trois principaux savoir-être attendus.
Quelles sont les soft skills plébiscitées par les recruteurs ?
D’après une étude réalisée par un institut de sondage indépendant pour le cabinet de recrutement Robert Half auprès de 200 directeurs des ressources humaines, «52 % des DRH accordent davantage d’importances aux compétences douces (savoir-être) qu’aux hard skills (compétences techniques). «Nous sommes dans un monde très mouvant, où beaucoup de métiers évoluent voire disparaissent. Mais les soft skills restent. Pour faire face au changement, ces compétences sont indispensables», déclare Jérôme Hoarau. Il faut alors continuer d’améliorer les savoir-être après la phase de recrutement.
Parmi les compétences recherchées par les recruteurs on retrouve : la résolution de problèmes, la capacité à travailler en équipe, la prise de parole en public, la gestion du temps, des émotions et du stress, l’écoute, la motivation, la capacité à s’adapter et l’empathie. Elles vont permettre aux candidats de se différencier dans le monde du travail ou lors d’un entretien d’embauche.
De nos jours, le diplôme et le CV ne font pas tout. On se rend compte qu’il est préférable d’évaluer l’adéquation du candidat à la façon de travailler dans l’entreprise. Par exemple, un candidat avec tous les diplômes nécessaires, mais incapable d’échanger avec les autres, ne sera pas forcément embauché. L’intelligence de situation est un facteur primordial dans le monde du travail. Les savoir-être sont indispensables !
Lysa ACHACHA.