RegionsJob, 1er site d’emploi privé en France, dévoile les résultats de sa 2ème enquête nationale sur l’Emploi et les réseaux sociaux, un an après avoir lancé la 1ère édition en juin 2010. Tout le monde continue de parler de l’emploi et du recrutement sur les réseaux sociaux. Mais aujourd’hui, quels sont véritablement les usages des internautes et les pratiques des recruteurs ? RegionsJob répond à toutes ces questions et casse certaines idées reçues. Découvrez les résultats, les tendances et les conclusions de l’enquête en la téléchargeant : Lien .
Les réseaux sociaux : des outils complémentaires aux pratiques de recherche d’emploi existantes.
Premier enseignement, même si 1/3 des candidats interrogés les utilisent, les réseaux sociaux restent pour le moment des outils complémentaires aux méthodes traditionnelles. A commencer par les sites internet d’offres d’emploi, la candidature spontanée ou le réseau réel qui sont jugés plus importants pour trouver un emploi.
Près de 50% des recruteurs utilisent les réseaux sociaux… pour rechercher des profils finalement peu présents sur ces sites…
Côté recruteurs, 49% des professionnels RH interrogés lors de cette enquête déclarent utiliser les réseaux sociaux pour recruter, en particulier des profils pénuriques. Mais quand on regarde de plus près les profils les plus représentés sur les réseaux sociaux et ceux recherchés par les recruteurs, le décalage est flagrant : les cadres commerciaux sont par exemple les profils les plus traqués sur les réseaux sociaux professionnels, alors que ce sont les moins présents sur ces sites.
Quel est le média social le plus efficace à ce jour pour décrocher un emploi ? Le blog professionnel.
Enfin, si les réseaux sociaux permettent parfois de rentrer en contact facilement avec des recruteurs, cela ne débouche sur une embauche que dans 3% des cas. Et le média social le plus efficace c’est bien le blog professionnel : 5% des personnes qui tiennent un blog ont en effet décroché un emploi grâce à ce support.
Gérer son identité numérique : un plus pour être recruté !
Dans cette 2ème enquête, la question de l’identité numérique « ces traces que nous laissons sur Internet » est de plus en plus présente. Les candidats interrogés en ont conscience puisque 75% déclarent avoir fermé leur profil Facebook au grand public (contre 68% lors de l’enquête 2010). Les candidats surveillent aussi fréquemment ce qui peut se dire sur eux en faisant une recherche sur leur nom et prénom. 47% des sondés le font au moins une fois par mois. Et parmi les utilisateurs des réseaux sociaux 64% ont ce réflexe.
Quant à la fameuse Googlisation des candidats par les recruteurs (pratiquée par 44% des professionnels interrogés), elle n’a pas qu’un effet négatif. Si 8% des professionnels RH, qui recherchent des informations en ligne sur les candidats, avouent avoir écarté des profils en raison des infos négatives. 8% ont également embauché des candidats suite à des infos positives découvertes en ligne.
L’e-réputation employeur : 89% des candidats font des recherches en ligne sur les entreprises avant de postuler.
Les candidats aussi se préoccupent de l’e-réputation des employeurs qui les intéressent. 1 personne interrogée sur 2 a même renoncé à postuler suite à des informations négatives trouvées sur l’entreprise. Et à l’inverse, ils sont 78% à avoir décidé de postuler en raison d’informations positives découvertes sur Internet. Des infos qu’ils sont allés chercher simplement en tapant le nom de l’entreprise dans Google (96% des recherches), sur les sites corporates (75%), sur les sites d’offres d’emploi (45%) ou les réseaux sociaux professionnels (34%).
L’importance de l’e-réputation, celle des candidats comme des entreprises, fait donc son chemin. C’est sans doute de cela dont il faut se soucier avant d’utiliser les réseaux sociaux.
L’enquête en ligne sur les sites du réseau RegionsJob a été administrée du 23 novembre 2010 au 9 janvier 2011 auprès d’un échantillon de 2 526 candidats et 379 recruteurs.
Retrouvez l’intégralité de l’enquête sur : http://entreprise.regionsjob.com/enquetes/reseaux_sociaux/resultats_enquete_2.pdf