La digitalisation grandit et modifie les modes d’organisation. Cette transformation permet d’automatiser certaines tâches et ainsi faciliter le travail des ressources humaines. Néanmoins, elle expose les professionnels RH à de nouveaux risques qu’il faut identifier.
Un danger pour les données personnelles
La digitalisation et pas seulement pour la digitalisation RH (ressources humaines), peut conduire à plusieurs risques pour les données des individus. Pourtant, le service RH est censé garantir la protection des données individuelles selon la loi et le RGPD. Les dossiers détenus sur le web contiennent parfois des informations importantes sur les individus. Ces informations, comme le montrent de nombreux exemples avec Google ou Facebook, sont sujets au hacking ou à la récupération par des gens mal intentionnés. La moindre erreur de confidentialité peut être fatale et dangereuse pour les salariés.
Des risques liés à la géolocalisation
Les salariés sont de plus en plus mobiles dans leur travail. De nombreuses données peuvent se contrôler à distance grâce à la géolocalisation. De plus, des courriers mails sont régulièrement consultés par les salariés depuis chez eux. Un prestataire est souvent chargé de contrôler les données qui circulent dans et en dehors de l’entreprise. Néanmoins, il faut vérifier la fiabilité de ces prestataires pour s’assurer du respect de l’identité et des données personnelles. Les contenus transmis par mails doivent également être sécurisés. Pas facile lorsqu’on connaît les nombreux problèmes qui touchent les boîtes mails.
Les réseaux sociaux, danger numéro 1 de la digitalisation
Tout d’abord, les réseaux sociaux présentent un danger évident pour les individus. Les salariés peuvent utiliser les réseaux sociaux de différentes façons. Il n’est évidemment pas possible de contrôler tout ce que font vos collaborateurs mais il est possible d’établir des règles en amont. En effet, une charte sociale ou le blocage d’accès à certains contenus peut être la solution pour éviter que l’image de l’entreprise se dégrade. Un collaborateur est très vite capable de donner une mauvaise réputation à l’entreprise par les contenus qu’il suit, ou qu’il publie. Les risques liés à la sécurité des données, à la confidentialité et au respect de la vie privée sont nombreux. L’État établit de nombreuses règles à ce sujet mais la sécurité totale n’existe pas.
Timothée DECAUDIN