Depuis quelques années, le rôle du DRH a considérablement changé. En effet, on lui demande d’être partout, et sur tous les fronts en même temps. Néanmoins, nombreux sont les salariés qui attendent beaucoup plus d’eux. Le mal-être des DRH existe vraiment et peu de personne en tienne compte. Explications !
Être DRH, ce n’est pas seulement, assurer le bien-être de ses collaborateurs, c’est également être l’intermédiaire entre ces derniers et la Direction. Un rôle pas toujours facile à assumer au point que certains d’entre eux craquent !
Par ailleurs, on parle souvent des collaborateurs qui ne se sentent pas bien dans leur poste de travail car ces derniers ne sont pas assez rémunérés, ou encore parce qu’il n’y a pas d’évolution dans leur carrière.
Et le DRH, dans tout cela, qui s’en occupe ? Ce dernier voit tout, met en action des pratiques parfois contraires à leur éthique ou malsaines. Le DRH prend des risques juridiques et on ne fait jamais attention à ce personnage qui est un collaborateur comme un autre. Est-il plus fort que tout ? Certainement pas…
Il convient de préciser qu’une enquête récente a mis en évidence le fait que les DRH étaient mal-aimés et cela, pour de nombreuses raisons. En effet, entre les critiques négatives des collaborateurs concernant leur manque de proximité et surtout d’humanité, il est difficile pour ces derniers de trouver leur place au sein de l’entreprise et cela, pratiquement tout le monde « s’en fiche ».
Notez-le : les salariés sont nombreux à reprocher à leur DRH leur manque d’attention !
De plus, le DRH occupe une position particulière. Entre les problèmes de management, les conflits à résoudre ou encore les éventuels soucis avec les représentants du personnel, une personne s’est-elle posée la question un jour de ce qu’il peut ressentir ? Mais surtout, prendre le temps de l’écouter ne serait-ce que l’espace de quelques minutes. En effet, sa place mais également sa « personne » sont souvent occultées !
Même si aujourd’hui, le travail du DRH est encore méconnu car son objectif principal est de privilégier les besoins de la Direction, ce dernier comporte énormément de contradictions. En effet, il convient de garder à l’esprit qu’il doit impérativement gagner la confiance des collaborateurs mais également rassurer la Direction. Et cela, ce n’est pas chose facile !
Notez-le : la fonction RH vise à trouver des solutions conciliant le social et l’économie !
D’une manière générale, nous savons tous que lorsqu’un collaborateur juge le DRH, il n’est pas tendre avec lui. C’est indéniable : les DRH sont mal-aimés !
La souffrance des DRH existe bel et bien, et il est très rare que l’on s’en occupe. Alors, certains d’entre eux prennent seuls en main leur mal-être, quitte à se faire aider par des professionnels. D’autres, un peu plus «faibles », craquent et les conséquences sont désastreuses. Entre démission, burn-out et parfois schizophrénie, tous devraient être perçus comme des salariés « lambda ». Néanmoins, dans la pratique, c’est rarement le cas.
Le DRH est-il en réalité seul face à l’entreprise ? Nous ne saurons jamais. Existe-t-il de l’espoir pour le DRH ? Et vous, que pensez-vous de ce constat ?
Yasmine BELHO