Pour 40% des salariés français, leur patron serait sur le banc de touche… voire même l’adversaire à plaquer sur le terrain !
Alors que la coupe du monde de rugby bat son plein, Monster , spécialiste de la gestion de carrière et du recrutement en ligne , s’est intéressé à l’avis des salariés français sur le style de management de leur boss : dans une équipe de rugby, quel serait le poste de leur patron ? Alors que le plus grand nombre (29%) considère que leur manager s’apparente à un entraîneur qui garantit la cohésion du groupe, près d’un quart des salariés interrogés (23%) relèguent leur boss au poste de remplaçant, celui qui regarde les autres courir après le ballon ovale depuis le banc de touche… Encore plus surprenant : que dire des patrons considérés par leurs collaborateurs (17%) comme les adversaires avec qui l’on a envie d’en découdre ?
Quand hiérarchie rime avec esprit d’équipe
Comme l’a dit Pierre Villepreux, célèbre rugbyman français, « dans une équipe de rugby, il n’y a pas de passagers, il n’y a qu’un équipage ». Bonne nouvelle : cet adage semble être partagé par un nombre significatif de sondés ! En effet, près d’1/3 d’entre eux (29%) mettraient leur boss au poste d’entraîneur dans une équipe de rugby. Une hiérarchie qui anime, coache, et se montre « garant de la cohésion du groupe », non seulement ça existe, mais c’est même pour les salariés interrogés le style de management le plus fréquent. Nous voilà rassurés !
Un quart des managers sur la touche…
En deuxième position dans le sondage (23%) : le chef d’équipe qui n’occuperait qu’un poste de remplaçant, ne menant pas le combat de front au côté de son équipe ! Signe d’une incompétence avérée à assumer une responsabilité d’encadrement ou, sentiment pour les salariés de ne pas être soutenus par leur hiérarchie ? Certains patrons sont donc invités à revoir leur copie et à repenser la façon dont ils gèrent leurs équipes.
L’homme à combattre
Pour 17% des sondés, le patron, c’est l’antagoniste, l’ennemi, le compétiteur… Celui qui fait l’unanimité contre lui, et que « tout le monde veut plaquer ». Pour ces managers , remonter la pente et retrouver le soutien de leur équipe semble une mission bien difficile… Mais pas impossible !
La valeur des patrons à l’épreuve du terrain…
D’autant que pour les 30% restant, leur boss est un meneur, celui qui se bat sur le terrain à leurs côtés. Deux catégories sont identifiées : les managers « demi de mêlée », de ceux qui ont une vision large, sont capables d’anticiper, et se révèlent déterminants dans la stratégie du jeu (pour 1 salarié sur 5). Et les managers « talonneurs », ceux qui, toujours en première ligne, n’ont pas froid aux yeux et n’hésitent pas à participer à la mêlée (pour 1 salarié sur 10).
L’avis de l’expert
« Il existe nombre de passerelles entre les sports collectifs et le management en entreprise » précise Bruno Bremond, Directeur Général de Monster France et Europe du Sud. « Que ce soit sur le plan des techniques de motivation, de l’organisation, ou encore du travail sur le mental d’un groupe, de nombreuses techniques sont empruntées au monde du sport par les chefs d’entreprise. Le rugby, quant à lui, fait la part belle aux valeurs de solidarité, de dépassement de soi et de courage… Quand elles sont portées et mises en œuvre par un patron d’entreprise, ces valeurs aident structurellement à renforcer la cohésion et la motivation d’une équipe ».
Les résultats du sondage
Monster a posé la question suivante à 1 013 salariés français :
Dans une équipe de rugby, votre patron serait…
- L’entraineur, garant de la cohésion du groupe : 29%
- Sur la touche, à regarder les autres s’échiner : 23%
- Demi de mêlée, déterminant la stratégie de jeu : 20%
- L’adversaire, celui que tout le monde veut plaquer : 17%
- Talonneur, toujours au cœur de la mêlée : 10%
- NSP : 1%
Les résultats présentés ci-dessus sont issus d’une étude réalisée par OpinionWay pour Monster auprès d’un échantillon de 1 013 salariés, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. Echantillon interrogé en ligne sur système Cawi (Computer Assisted Web Interview) au mois de septembre 2011. OpinionWay a réalisé cette enquête en appliquant les procédures et règles de la norme ISO 20252.