- Et si la femme était l’avenir de l’entreprise ?
- 31% des Françaises déclarent avoir envie d’entreprendre
- Selon 66% des Français* le digital est une opportunité pour l’entrepreneuriat féminin
Pour la nouvelle édition de son baromètre « Envie d’Entreprendre », Idinvest Partners en partenariat avec Le Figaro et réalisé par Viavoice, a choisi cette fois d’observer, en parallèle de son indice semestriel qui repose sur l’envie d’entreprendre et le projet concret d’entreprise, l’entrepreneuriat chez les femmes et l’importance du digital dans cette envie d’entreprendre.
Une hausse du désir d’entreprendre en France, pour la première fois depuis novembre 2014
L’indice Idinvest Partners de « l’Envie d’Entreprendre » s’établit à 320
Cet indice conjugue les deux composantes suivantes :
- 32 % des Français déclarent avoir « envie d’entreprendre »
- 10 % des Français déclarent avoir un « projet concret d’entreprise »
L’indice Idinvest Partners « l’Envie d’Entreprendre » est en hausse en ce premier semestre 2016 (320, +20 points), porté par une conjoncture moins difficile, notamment en termes de croissance et d’emploi. Après deux semestres de baisse de l’envie d’entreprendre, cette inversion tendancielle reste encore timide et devra se confirmer dans les prochains mois.
Au-delà de ces éléments de conjoncture, l’entrepreneuriat apparaît aujourd’hui à un tournant historique. Longtemps domaine réservé aux hommes d’affaires expérimentés, la création d’entreprise s’ouvre de plus en plus à de nouveaux profils, et notamment aux femmes.
Les femmes créent de plus en plus d’entreprises, et en créeront encore davantage à l’avenir, selon les Français
L’entrepreneuriat féminin n’est pas qu’une tendance nouvelle : il s’est imposé depuis une vingtaine d’années de manière croissante. Selon l’Insee, la part des femmes créatrices d’entreprises individuelles (celles-ci représentant 95 % des créations d’entreprises) est ainsi passée de 30 % en 1995 à 40 % en 2015. « Nous avons observé une nette accélération ces cinq dernières années », indique Christophe Bavière, Président du directoire d’Idinvest Partners. Benoist Grossmann, Managing Partner d’Idinvest Partners, poursuit « Nous avons nous-même observé une nette évolution au sein des sociétés que nous finançons. Il y a vingt ans, nous n’investissions pas dans des entreprises créées par femmes faute de dossiers présentés par des femmes entrepreneurs. Aujourd’hui, les entreprises dirigées par des femmes représentent près de 20% de notre portefeuille ».
Aujourd’hui, très peu de différences s’observent concernant l’envie d’entreprendre selon le genre : 34 % des hommes et 31 % des femmes souhaiteraient créer leur propre entreprise.
Cette tendance de fond de féminisation de l’entrepreneuriat n’est d’ailleurs pas prête à s’arrêter, voire s’accélèrerait, selon le grand public : pour 72 % des Français, la part des femmes créant des entreprises sera « de plus en plus importante » dans les vingt ans à venir.
Les données de notre étude montrent que cette mutation profonde de l’entrepreneuriat est portée certes par l’évolution des mentalités, mais surtout par certaines mutations économiques. Parmi celles-ci, le digital apparaît comme un formidable accélérateur de la féminisation de l’entrepreneuriat.
Les freins d’hier sont devenus les motivations d’aujourd’hui
La recherche de l’ « idée novatrice » n’est pas le seul moteur de l’entrepreneuriat des femmes. Au premier rang de leurs motivations pour créer leur entreprise, les femmes aspirant à l’entrepreneuriat souhaitent également une vie plus libre et une meilleure reconnaissance au quotidien. Ainsi créer son entreprise signifie pour ces femmes entrepreneures :
- Rechercher la liberté et l’indépendance (pour 49 % d’entre elles, contre 45 % des hommes) ;
- S’épanouir personnellement (42 % contre 34 % pour les hommes) ;
- Et organiser son temps de travail comme on le souhaite (34 % contre 19 % des hommes).
Ces motivations sont essentielles dans la compréhension de l’entrepreneuriat des femmes, puisque les logiques anciennes s’inversent : hier considérés comme des freins à l’entrepreneuriat féminin, la volonté de concilier famille et projet professionnel, où la quête de liberté et d’indépendance, sont aujourd’hui des éléments moteurs pour la création d’entreprise.
Le digital, un formidable accélérateur de l’entrepreneuriat des femmes
Dans ce contexte sociétal et économique favorable à l’entrepreneuriat des femmes, le digital apparaît comme un formidable accélérateur de ce mouvement, un levier d’ailleurs perçu par les deux tiers des Français (66 %) qui considèrent que le digital offre aux femmes de nouvelles opportunités pour entreprendre, avec des justifications de trois ordres :
- Le premier argument est celui de « la modernité » : offrant des possibilités de développement infinies aux entrepreneurs innovants capables de révolutionner un secteur, le digital est par essence un domaine ouvert à la diversité (de sexe, mais aussi d’âge) et où chacun peut réussir s’il sait capter une nouvelle tendance de consommation et y répondre de manière adéquate ;
- Le second argument est celui de la « compétence » : les qualités reconnues aux femmes dans le monde professionnel, la créativité et l’innovation, mais aussi une capacité relationnelle et une intuitivité forte en matière de tendances (de pratiques, de consommation) sont des qualités essentielles dans la création et le développement d’une entreprise du digital ;
- Le troisième argument, enfin, est celui de la « flexibilité » : le digital permettant de travailler plus facilement de n’importe où, il facilite au mieux la conciliation entre projet professionnel et vie familiale, une motivation forte pour l’entrepreneuriat des femmes.
« Ce baromètre confirme très fortement notre intuition » confie Christophe Bavière, Président d’Idinvest Partners « Le digital transforme l’économie en général, et impacte donc forcément les femmes. Les femmes sont de plus en plus décomplexées vis à vis de l’idée d’entreprendre. Et cela va continuer, c’est une tendance qui est en train de s’accélérer ! »
Enfin, il est intéressant de noter que ces arguments se renforcent à mesure qu’évoluent et se diversifient les usages du digital et des outils numériques, un « secteur » s’ouvrant en réalité à l’ensemble des secteurs d’activités via ses différentes composantes : commerce en ligne, économie collaborative, e-learning, santé connectée, domotique et objets connectés, etc.
Mutations économiques, montée en puissance du digital et importance croissante de la créativité et de l’innovation dans l’entrepreneuriat : les évolutions en cours ne sont pas seulement favorables aux créatrices d’entreprises. Elles montrent que celles-ci, par leurs qualités et leurs potentialités, seront indispensables à l’économie de demain.
A propos d’Idinvest Partners
Idinvest Partners est un acteur reconnu du Private Equity mid-market en Europe. Avec plus de 6 milliards d’euros sous gestion, Idinvest Partners a financé plus que 3 500 entreprises européennes à travers différentes expertises : opérations de capital croissance à destination d’entreprises européennes jeunes et innovantes ; investissements primaires, secondaires, «private debt» ou activité de conseil en Private Equity. Créée en 1997 sous le nom d’AGF Private Equity, Idinvest Partners était une filiale d’Allianz jusqu’en 2010, date à laquelle la société s’est adossée au Groupe IDI pour devenir indépendante.
N’hésitez pas à consulter notre article sur la motivation au travail.