Morgan, la marque glamour de vêtements pour femmes, est passée à la mode du vote électronique, pour ses élections professionnelles, avec la plateforme Neovote. Avec ses 130 points de vente répartis sur tout le territoire français, la DRH de Morgan souhaitait faciliter l’accès au vote à ses 434 collaborateurs. Neovote a su s’adapter aux contraintes inhérentes au milieu de la vente de prêt-à-porter et le résultat est concluant, aussi bien pour les salariés que pour la direction des ressources humaines.
Morgan, distributeur de prêt-à-porter féminin, s’est lancé dans le vote électronique pour les élections professionnelles de son Comité d’Entreprise et ses Délégués du Personnel. Avec 130 points de vente et 434 collaborateurs en France, cela représentait un vrai challenge. D’autant que les précédentes élections s’étaient effectuées en partie par correspondance mais que l’expérience n’avait pas été satisfaisante.
La direction des ressources humaines a donc décidé de tenter l’aventure du vote électronique. Leur choix s’est porté sur la plateforme de Neovote, bien documentée, simple et munie de démonstrations. De plus, l’excellent contact établit avec les équipes Neovote, leur approche pédagogique et leurs prix compétitifs ont fait la différence par rapport aux autres prestataires.
« Et puis en tant que juriste, j’ai été très sensible au fait que leur site comporte des liens juridiques, à jour, sur le vote électronique », se souvient Christel Favier, juriste en droit social chez Morgan et gestionnaire du vote électronique pour les dernières élections professionnelles.
Les étapes clés du vote
– Mi-octobre 2010 : Négociations avec les syndicats sur l’adoption du vote électronique. Neovote a assisté à la première réunion de négociation, fait une démonstration et, pour rassurer les syndicats, a accepté de faire des élections tests pour qu’ils puissent apprécier en conditions réelles le système.
– 27 octobre 2010 : Signature de l’accord collectif d’entreprise portant adoption du vote électronique.
– Campagne d’information auprès des collaborateurs et invitation des syndicats pour la négociation du protocole d’accord pré-électoral, signé le 12 novembre 2010.
– La veille du 1er tour, soit le 25 novembre 2010, une réunion de test et de scellement est organisée en présence du gestionnaire des élections, des membres du bureau de vote, des représentants de chaque liste de syndicats et des observateurs (ici la DRH et le Directeur des opérations, qui ne votaient pas). Cette procédure a été mise en place pour s’assurer que le gestionnaire avait bien enregistré toutes les données relatives aux élections (calendrier, candidats, etc…) et que les « urnes » étaient bien vides pour éviter les fraudes.
– Le 1er tour, qui s’est tenu du 26 au 30 novembre 2010, était réservé aux listes de candidats présentées par les organisations syndicales. Grâce au vote électronique, les collaborateurs disposaient de 4 jours pour voter au lieu d’une journée pour les élections traditionnelles. Résultat : un taux de participation en hausse par rapport aux dernières élections avec au 1er tour 35% (CE + CP réunis) contre 23% il y a 4 ans.
– Le 2ème tour a eu lieu du 10 au 14 décembre 2010 – taux de participation de 34% (contre 16% lors des dernières élections).
Le retour des collaborateurs est positif, ils ont trouvé le système facile et ludique, et ont apprécié l’aspect pédagogique offert par la plateforme Neovote : explications sur le mode d’emploi et les règles de vote, le fonctionnement d’un scrutin, …
Côté organisateurs, l’atout N°1 est le gain de temps. Toute la logistique est facilitée par Neovote : pour l’inscription des données – que ce soit pour les listes, les professions de fois ou les adresses des salariés – tout est facilement intégrable puisqu’il suffit de suivre une trame toute prête. Pas de location d’isoloir, d’urne… auprès de la Mairie. Le dépouillement est rapide et fiable, les calculs sont faits automatiquement en quelques minutes. Il n’y a donc pas de contestation possible sur les résultats.
S’il faut parler de contraintes, seules quelques difficultés techniques ont été relevées, en dehors du système Neovote à proprement parler. En effet, pour permettre aux salariés de voter sur leur lieu de travail, en boutique (même s’ils pouvaient le faire depuis n’importe quel ordinateur), il a fallu mettre à jour tous les équipements sur les points de vente avec un accès Internet (avant seul Intranet était disponible) et concilier le vote des salariés avec l’activité des magasins. Et il y a eu quelques pertes ou oublis de mot de passe mais de nouveaux mots de passe ont été générés automatiquement et rapidement par Neovote (via SMS et email).
« L’accord collectif d’entreprise sur le vote électronique n’est pas à durée déterminée, il est donc très probable que nous refassions appel à Neovote pour nos prochaines élections dans 4 ans », conclut Christel Favier.