L’entretien de recrutement est ressenti par la majorité d’entre nous comme un des moments les plus stressants de notre vie. Qui d’entre vous ne s’est jamais retrouvé rouge et bredouillant devant un recruteur, submergé par un trop plein d’émotions ? Et qui ensuite ne s’est pas persuadé que ce stress l’avait desservi et avait été contre-productif pour les enjeux qu’une telle rencontre exige…
Détrompez-vous ! Vous vous battez contre le mauvais ennemi. Vous pouvez faire du stress votre allié mais attention, seulement dans certaines conditions. C’est ce qu’ont montré deux psychologues américains Yerkes et Dodson au siècle dernier. En entretien d’embauche, l’objectif recherché est d’être performant au regard des attentes du recruteur. Ces deux chercheurs expliquent en effet, que la relation entre stress et performance est linéaire jusqu’à un certain seuil. Autrement dit plus nous stressons et plus nos performances croissent.
Cependant, si l’intensité de la réaction au stress est trop élevée, la performance chute !
Un candidat est plus performant grâce au « bon stress » et moins performant à cause du « mauvais stress ». Expliquons-nous : la pression émotionnelle a une fonction vitale. Elle nous permet de faire face à une situation difficile et ainsi de nous aider à nous y adapter au mieux. Elle peut par exemple nous être bénéfique afin de répondre plus pertinemment à une question piège posée par le recruteur…. Le stress fait appel au challenge, au dépassement de soi. C’est ce que l’on appelle le « bon stress », celui qui réveille notre adrénaline et nous tient en alerte.
A l’inverse, on parlera de « mauvais stress » lorsque nos émotions, mal utilisées ne réussissent pas à mobiliser suffisamment toutes nos ressources. Ainsi, si notre niveau de stress est trop bas ou absent, nos ressources et notre efficacité seront insuffisantes. Afin de ne pas vous laissez gagner par le « mauvais stress » mais au contraire le transformer en émotions positives, voici quelques solutions :
1// Lorsque vous avez le coeur qui danse le swing, la respiration qui suit le mouvement et que vos muscles sont des spectateurs tétanisés, apprenez à vous relaxer ! C’est un apprentissage.
La relaxation au contraire du stress n’est pas innée, il en existe plusieurs méthodes, à vous de choisir celle qui vous correspond le mieux !
2// Relativisez ! N’évaluez plus la situation comme stressante mais considérez la comme une erreur de jugement et votre cerveau répondra différemment.
Comme disait Alain « Il suffit de se croire esclave pour l’être en effet »
A propos d’AssessFirst