Des candidats recommandés par des experts du secteur et qualifiés par des professionnels du recrutement, le tout en moins de 10 jours : c’est la promesse faite aux recruteurs par Keycoopt. La start-up redéfinit les règles d’un principe connu de tous et utilisé au quotidien : la recommandation.
Trouver en un temps record des candidats pour son entreprise grâce à la recommandation d’experts du secteur et du métier : c’est ce que propose Keycoopt aux recruteurs depuis le mois de février. Par son ampleur, le dispositif mis en place par Keycoopt est révolutionnaire. Il se base pourtant sur un principe connu de tous et utilisé au quotidien : la recommandation.
Bon à savoir : aujourd’hui, on parle aussi de cooptation et de prime de cooptation.
Des règles nécessaires pour organiser la recommandation à grande échelle
Quel que soit le domaine auquel elle s’applique, une recommandation ne vaut que si elle vient d’un tiers de confiance. Le recrutement n’échappe bien sûr pas à cette règle.
Chez Keycoopt, pour devenir coopteur, il faut être parrainé par un coopteur existant, ou montrer patte blanche ! La start-up compte aujourd’hui dans son réseau plus de 5000 professionnels de tous secteurs et de tous horizons. Elle ne les connaît pas tous personnellement, bien sûr. Mais elle a édicté quelques règles simples et une charte éthique, à laquelle tout nouveau coopteur doit adhérer pour s’inscrire afin d’organiser avec eux la recommandation de candidats à grande échelle.
Un poste, une recommandation
Règle numéro 1, chaque coopteur ne peut recommander qu’un seul candidat par annonce : celui qu’il estime être le meilleur ! Si un coopteur imagine qu’il augmentera ses chances de voir l’un de ses candidats recruté en envoyant un maximum de noms, il fait fausse route. Le but de Keycoopt n’est pas d’accumuler le plus de candidats possible, mais bien de trouver de manière très réactive celui qui correspondra au poste. La qualité plus que la quantité, en somme.
Des distributeurs d’opportunités, pas des chasseurs de primes
Cette règle induit une valeur capitale chez Keycoot : l’entraide. La première caractéristique d’un bon coopteur n’est pas d’être un chasseur de prime, mais plutôt un distributeur d’opportunités. La prime de recommandation, baptisée « keyprime » chez Keycoopt et qui récompense le coopteur lorsque « son » candidat est recruté, n’est là que pour souligner le modèle collaboratif du dispositif. Elle constitue un levier important mais ne peut pas être le seul moteur.
Une action qui implique le coopteur comme le coopté
Sans compter que la recommandation est un acte impliquant et valorisant. Pour le coopté bien sûr. Le fait d’être recommandé sous-entend que ses compétences et son expertise sont connues et reconnues par la personne qui l’a recommandé. Mais aussi pour le coopteur, qui se porte en quelque sorte garant du candidat qu’il recommande et qui dit à ce dernier, à travers cet acte, « j’ai pensé à vous (à toi) pour ce poste ».
Attention à la mauvaise recommandation
Le corollaire de ce constat est simple : une mauvaise recommandation dessert les deux parties. Tout d’abord le coopteur, qui voit son expertise mise à mal puisqu’il n’a pas su identifier le bon profil. Le coopté, ensuite, puisqu’une mauvaise recommandation lui fait avant tout perdre son temps.
Une bonne recommandation demande donc une connaissance de son réseau, ainsi qu’un peu de savoir-faire et de réflexion.
Comment mesurer la qualité d’un coopteur ?
Keycoopt a mis en place un système de notation de ses coopteurs. Plus les recommandations d’un coopteur sont qualifiées (les candidats sont présentés aux entreprises, voire recrutés), plus ce coopteur marque des points. Ce système permet de récompenser les meilleurs et surtout de solliciter en priorité les plus efficaces.
Réseau, recommandation, sélection, qualité plus que quantité : la recommandation peut être le plus puissant des outils de recrutement si les règles décrites ci-dessus sont respectées.