Si les grands groupes peuvent se donner les moyens d’une gestion performante des talents, des hauts potentiels et de la succession en créant des lignes managériales et des filières d’expertises afin d’attirer et retenir les talents critiques à leur cœur de métier, les PME doivent faire des choix en fonction de ressources limitées.
Qui dit «petite entreprise » dit « petits effectifs ». Lorsque le savoir faire d’une entreprise repose sur quelques employés, chaque ressource, prise individuellement devient une compétence critique. Et lorsqu’un des collaborateurs n’est plus en mesure d’exercer ses fonctions, c’est toute l’entreprise qui se trouve menacée. C’est pourquoi il est essentiel d’y apporter une attention particulière et d’engager une réflexion sur le pilotage des compétences clés.
Par ailleurs, en temps de crise, ce qui rend une entreprise attractive pour les talents et les jeunes diplômés, c’est la sécurité et l’épanouissement qu’ils pourront y trouver, tout autant que les perspectives d’évolution de carrière et la façon dont ce processus s’inscrit dans une volonté tangible de la direction. Lorsque la gestion des talents est mise au second plan avec une gestion à l’ancienne, cela s’en ressent autant sur le turnover que sur la motivation individuelle et globale.
Dans un registre différent, ce que recherchent les clients dans leur collaboration avec une PME c’est tout d’abord une expertise mais également une grande flexibilité. Ces éléments doivent se retrouver dans la gestion des talents et entre autre dans le processus de développement des compétences, rendant les collaborateurs aussi experts et agiles que la structure qui les emploie.
La différenciation positive pour les PME est donc une gestion des compétences clés individuelles qui assemblées produiront une vraie compétence collective unique et différenciatrice.
Quels sont les freins à la mise en place efficace d’une gestion des talents dans une PME ?
Les freins sont multiples et de diverses natures. Tout d’abord, les professionnels RH sont généralement « englués » dans la gestion quotidienne et administrative des Ressources Humaines de l’entreprise. Ainsi, ils n’ont que très rarement l’occasion de lever la tête du guidon et de se poser les bonnes questions, mais plus ironiquement, quand bien même les bonnes questions sont posées, ces professionnels RH n’ont généralement ni le temps ni les ressources humaines et financières pour faire évoluer la situation.
Par conséquent, en matière de Gestion des Talents, bien souvent le Directeur Général demeure le seul véritable acteur. Mais malheureusement, là aussi sa disponibilité est réduite sur le sujet et ses priorités souvent ailleurs.
Car dans l’inconscient collectif (en tout cas celui des dirigeants de PME), l’idée d’adopter une solution de gestion de talents est forcément longue, chronophage et coûteuse. Voulant s’épargner la lourdeur de l’installation qu’ils jugent plutôt adaptée aux grands groupes, ils sont bien souvent amenés à créer leur propres outils en « réinventant la roue ».
Négligeant qu’en matière de gestion des talents, ce qui compte n’est pas la haute spécificité de l’outil, mais l’usage qu’on en fait et les résultats qui en découlent.
Quelle est la solution que vous préconisez pour ces PME ?
Nous encourageons donc les PME à cesser de multiplier les outils et à adopter une plateforme unifiée dès le départ centrée sur les compétences, implémentant les meilleures pratiques et qui pourra être complètement déployée en moins de 6 mois via une méthodologie agile de déploiement, basée sur une logique de « quick win » enchaînés à cadence rapide.
Ainsi, forts de cette première étape structurante achevée, les dirigeants de PME pourront commencer à déléguer, à l’intérieur d’un cadre souple et sécurisé. La DRH aura l’opportunité de se focaliser sur le cœur de la gestion effective de ses talents, sans se disperser et elle bénéficiera rapidement grâce au modèle unifié de véritables tableaux de bords pertinents, croisant les différentes dimensions RH et propices à la prise de décision éclairée.
Sur le plan financier comme nous le proposons avec MySpheres, nous recommandons un modèle de coût adapté à l’usage et au petit budget des PME dans lequel l’investissement initial est quasi nul. Nous sommes convaincus aussi, que la mutualisation est un facteur clé de réduction de coût important dont les PME ne devraient pas se priver.
Comment faire pour mettre en place une approche globale en moins de 6 mois?
Tout d’abord en choisissant le bon partenaire, expert RH et du métier il saura faire des recommandations sans mobiliser inutilement les ressources de la PME.
Ensuite en adoptant une solution « clé en main » préconfigurée, avec des modèles de compétences adaptés au métier, des contenus de formation sur étagère et des processus clés reflétant les meilleures pratiques RH du secteur.
La PME obtiendra ainsi des fondations saines sur lesquelles elle pourra bâtir au fil de l’eau sa propre politique de gestion des talents et introduire ses spécificités.
Quels sont les bénéfices tangibles et à court terme que peut tirer une PME de cette solution ?
Nous l’avons expérimenté avec des entreprises de 50 à 1000 salariés « une approche clé en main » incluant conseil, technologie et assistance est la plus rapide et la plus efficace à mettre en œuvre.
Au final, on y trouve une meilleure agilité pour l’entreprise qui peut rapidement évoluer et répondre aux demandes en étant consciente et informée des compétences au sein de ses équipes. Une plus grande agilité également pour les collaborateurs qui prennent l’habitude d’être davantage proactifs dans leur formation et leur évolution de carrière.
Cela joue un grand rôle en termes de motivation et permet un impact immédiat et fort sur la productivité tout en réduisant le turnover des bons collaborateurs.