Un sondage mené par Swile auprès d’un échantillon représentatif de 1500 salariés français révèle que près de 60% des salariés restent engagés vis-à-vis de leur travail durant la crise due à la covid-19. Sur quoi repose l’engagement pendant la crise sanitaire pour les salariés ? Quelles typologies de salariés retrouve-t-on dans ce contexte et quel est leur niveau d’engagement pendant la crise sanitaire? Retour sur les résultats de l’étude.
Un impact mesuré et un niveau d’engagement relativement positif
L’engagement des salariés pendant la crise sanitaire reste plutôt positif, puisque 59% des salariés interrogés restent mobilisés, motivés et fidèles à leur employeur malgré le contexte. Un peu plus de la moitié des salariés, 57%, déclare que la crise sanitaire a transformé leur vie professionnelle, un chiffre qui grimpe à 69% dans les cas où les salariés ont connu pour la première fois ou de façon exceptionnelle le télétravail dans ce contexte. Dans l’enquête, 67% des salariés attribuent une note de 7 à 10/10 en termes de motivation au travail.
D’autre part, si la question du sens du travail a souvent été relevée pendant cette crise, seuls 43% des salariés interrogés ici ont considéré que la crise avait eu un impact sur leur sentiment d’appartenance à leur organisation.
Afin de comprendre les facteurs qui influencent l’engagement pendant la crise sanitaire, l’enquête a interrogé les salariés sur 5 moteurs qui contribuent à analyser cet engagement, notés sur 10. Le principal moteur d’engagement est le climat de confiance qui contribue pour 23% à l’engagement, puis le sens pour 22% et la considération pour 21%. Le 4e moteur d’engagement est la reconnaissance, qui contribue pour 19%. À l’inverse en revanche, le manque de reconnaissance est le premier facteur de désengagement. Enfin, l’environnement de travail influe à hauteur de 15% sur l’engagement des salariés.
L’engagement pendant la crise sanitaire en 4 typologies de salariés
Dans l’étude, 4 grands profils de salariés ressortent pour expliquer les niveaux d’engagement pendant la crise sanitaire. Une manière d’illustrer une réalité plus complexe qu’un point de vue binaire “engagé désengagé”. Les voici en détail :
Les engagés représentent 59% de l’échantillon interrogé. Ils apparaissent comme motivés et fidèles à leur employeur. Pour ces profils, les probabilités de changer d’employeur dans la prochaine année sont très faibles.
Les passifs représentent 15% de l’échantillon interrogé. Ils apparaissent comme des salariés démotivés, mais qui restent fidèles à leur employeur. Ce profil manifeste un important besoin de sécurité, mais aussi de sens. C’est la catégorie qui compte le plus de fonctionnaires et de salariés de grandes entreprises. Dans ce sens, il peut être intéressant de questionner le rôle du management dans ces grandes structures, de porter la mission de l’entreprise et donner du sens aux missions individuelles des collaborateurs.
Les mercenaires représentent 7% de l’échantillon interrogé. Ils sont motivés, mais présentent une forte probabilité de changer d’employeur. Même s’ils sont globalement satisfaits, les salariés dans ce profil présentent le plus de motivation à l’idée de quitter l’entreprise pour faire évoluer leur carrière et leur rémunération.
Les désengagés représentent 19% de l’échantillon interrogé. Une portion de panel non négligeable. Comme leur nom l’indique, ils sont totalement démotivés et infidèles.
La rédaction de myRHline