Après le lancement de Backstage et de son appli Dr Job, la banque poursuit la digitalisation de sa marque employeur via une campagne de pré recrutement de profils IT sur Twitter. Les détails avec Béatrice Perrot, responsable adjointe du recrutement chez BNP Paribas.
En quoi consiste cette opération Twitter #WeLoveIT ?
Béatrice Perrot : il s’agissait en fait d’un concours éphémère au cours duquel les candidats diplômés d’une école d’ingénieurs en informatique ou équivalent universitaire pouvaient décrocher un entretien de recrutement s’ils retweetaient un de nos messages. L’opération s’est déroulée le 25 juin entre 9h et 17h30. Un tirage au sort a eu lieu tous les 5 messages sous contrôle d’huissier. Les heureux élus ont été reçus en entretien d’embauche la semaine suivante.
Pourquoi lancer une telle opération ?
Béatrice Perrot : nous avons un déficit de notoriété auprès de ce public d’ingénieurs IT alors qu’en 2014, nous allons en embaucher plus de 200. Et sans doute à peu près autant en 2015. Lors de notre réflexion sur l’animation du mois de l’ingénieur auquel nous participons depuis 2 ans, nous avons donc imaginé une opération susceptible de parler à ces candidats. Nous avons choisi Twitter justement parce qu’il s’agit d’un média connu et très apprécié des jeunes mais aussi pour le potentiel de viralité de ce réseau social.
Quel premier bilan pouvez-vous aujourd’hui dresser de cette opération ?
Béatrice Perrot : concrètement, 37 candidats ont participé à l’opération. 7 sont en cours de processus de recrutement donc à suivre. Notre message a été retweeté plus de 150 fois par notre entourage professionnel, les écoles, nos pairs… Nos avons gagné de nombreux followers et obtenu de multiples retombées presse. Notre message d’employeur qui aime les ingénieurs IT semble bien passé.
N’était-ce pas risqué de réserver des postes aux candidats Twitter ?
Béatrice Perrot : les postes en question n’étaient pas uniquement ouverts aux candidats Twitter. Toutes les offres sont accessibles sur notre site recrutement.bnpparibas.com. Tout le monde pouvait donc postuler. Twitter n’a été qu’un moyen supplémentaire pour aborder les candidats et les inciter à candidater.
Combien coûte une opération éphémère comme ca ?
Béatrice Perrot : c’est vrai, on parle beaucoup de retour sur investissement mais avec ce concours, le plus gros poste de « dépense » a été le temps. Celui consacré à communiquer pour lancer cette viralité et faire partir le domino.
D’autres opérations recrutement à venir à la rentrée peut-être ?
Béatrice Perrot : nous préparons pour septembre une web série thématique sur la recherche d’emploi et la posture de candidat. Nous allons également continuer de décliner notre appli Dr Job sur Facebook sous forme de BD. Chaque semaine, une planche traite avec humour une situation de recrutement.
Propos recueillis par Sylvie Laidet