12 mois après le début de la pandémie, certains collaborateurs ont encore du mal à traverser les difficultés inhérentes à la période que nous vivons. Sortir d’un état de lassitude, d’épuisement et de peur, réduire la fatigue liée au stress ou encore éviter les burn-outs post traumatiques représente un nouveau défi pour les managers et leaders à l’heure du digital. Afin d’accompagner ces acteurs vers plus de calme, de clarté mentale, d’intentions choisies et d’efficacité, Potential Project aspire à apporter des solutions d’entraînement mental pour vivre correctement ce futur incertain et tout particulièrement par le biais de l’optimisme intelligent.
L’optimisme intelligent repose sur 4 clés :
- L’acceptation radicale : accueillir ce qui est
- L’ouverture radicale : lâcher les idées préconçues
- Donner du sens = changer de perspective
- l’action réfléchie = prioriser et aller de l’avant
L’acceptation radicale
L’acceptation radicale admet l’équation Souffrance = Douleur x Résistance, le but étant de réduire la résistance à la douleur et ainsi réduire la souffrance. Pour ce faire, il faut s’intéresser à son cercle d’influence pour pouvoir agir de deux manières :
- agir sur ce que l’on peut changer
- accepter ce que l’on ne peut pas changer
En concentrant sa résistance sur ce que l’on peut changer, il est plus aisé d’accepter les invariables.
L’ouverture radicale
Des études montrent désormais qu’environ la moitié des gens interrogés seraient prêts à revivre les douze derniers mois de pandémie que nous avons vécus. Les périodes difficiles sont pour la plupart porteuses de sens, et quand certains voient dans cette crise un danger, d’autres arrivent à y déceler des opportunités tant personnelles que professionnelles.
Questionner son propre regard sur la situation, comprendre notre rapport à l’inconfort et à l’inconnu ; l’ouverture radicale vise ainsi à donner du sens à cette période en passant d’une vision étroite (“Pourquoi moi ?”, “Quand est-ce que ça s’arrête ?”) à une vision plus large (“Comment pourrais-je transformer cette situation en opportunité?” “Comment sortir de cela plus fort.e ?”).
Donner du sens et se recentrer
Chercher à donner du sens passe donc par la transformation des “Pourquoi” en “Quand” et “Comment”. Il faut ensuite décider quel sens donner à ces difficultés et mettre ce sens au service de nos actions de vie. Grâce à un travail de mémorisation de ce sens, il est plus aisé de réduire la résistance lors de périodes difficiles en décidant et en agissant à partir de ce même sens.
Selon Potential Project, nous sommes mentalement absents pendant 47% de nos heures de travail. Cette distraction permanente de l’attention, créée par des fonctionnements multitâches et des sollicitations constantes des outils digitaux est qualifiée d’”état d’esprit par défaut” par les neuroscientifiques. Il est donc possible d’éviter le vagabondage de l’esprit, et ce, par l’entraînement mental et tout particulièrement par la méditation.
Le but de l’exercice consiste à venir se concentrer sur sa respiration en prenant en compte les sensations de notre corps et éventuellement de l’espace qui nous entoure. Lors de l’exercice, l’esprit vagabonde naturellement. La méditation nous invite à prendre conscience que notre esprit s’est égaré, marquer une pause, laisser sa pensée repartir puis recentrer son attention sur sa respiration. Avec de l’entraînement, on peut régulariser ce travail de pleine conscience (ou mindfulness) et développer trois qualités mentales que sont la concentration, la conscience du vagabondage de l’esprit et la réorientation de notre attention.
L’action réfléchie
Finalement, les trois points précédents permettent de se tourner vers l’action réfléchie, véritable incarnation de l’optimisme avisé. Quand le système nerveux sympathique agit en accélérateur de stress, le système nerveux parasympathique est celui qui permet de calmer le système corps-esprit, et d’activer ce que l’on peut appeler un mode “récupération”. Ce dernier est beaucoup moins sollicité que le système nerveux sympathique. En prenant des temps pour respirer et pour se reconnecter avec son corps, on réactive notre système de récupération et on allège notre esprit. Comprendre que l’on a besoin de prendre soin de soi est la première marche de l’action réfléchie, vient ensuite un travail de discipline visant à rendre prospère et appliquer le sens auquel on s’est rattaché.
La discipline 2 x 2 x 2 permet de travailler sur ces points en commençant la journée ou demie-journée de la manière suivante :
- 2 minutes d’entraînement de l’esprit
- 2 minutes pour se rappeler le sens et pour ainsi prioriser ses objectifs
- 2 minutes pour planifier et s’organiser et ainsi libérer de la place dans son esprit
Pour François Besson, mindfulness trainer chez Potential Project, réussir à se consacrer à ces temps de relâchement et de réflexion pour se recentrer représente un faible investissement comparé aux bienfaits qui émergent de ces exercices.
Guillaume DIEMER