Quel est le point commun entre l’aéronautique, l’agroalimentaire, l’automobile et le luxe ? Ces industries travaillent quotidiennement avec des clients internationaux. Les exportations vont jusqu’à représenter 83% du chiffre d’affaires de l’industrie aéronautique d’après le dernier rapport annuel du Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales (GIFAS).
Dans une industrie mondialisée, la maîtrise de l’anglais apparaît plus que jamais nécessaire pour les entreprises, afin de consolider une position commerciale privilégiée ou de s’ouvrir à de nouveaux marchés émergents. Pour les salariés, l’anglais représente un facteur d’embauche essentiel.
Différents anglais pour différents domaines de compétences
L’internationalisation des clients et des partenaires requiert une maîtrise croissante de l’anglais, à tous les niveaux de la production industrielle française : non seulement pour les commerciaux et les managers, mais aussi du côté des ingénieurs et des techniciens.
On distingue ainsi l’usage de l’anglais technique, au niveau opérationnel (notices d’atelier, modes d’emploi), de l’anglais courant, nécessaire aux échanges (mémos, conférences téléphoniques).
L’anglais présent à tous les étages de l’industrie
L’aéronautique – porte étendard d’une industrie française dynamique – représente un bon exemple pour comprendre l’importance prise par l’anglais dans l’industrie française. Dans ce secteur qui emploie 180 000 salariés, l’anglais est nécessaire depuis le processus productif jusqu’à la vente.
Les techniciens et les opérateurs sont tenus d’assembler des produits selon des documentations techniques et des normes de sécurité internationales, et donc rédigées en anglais. Souvent surnommée « langue du commerce », l’anglais est bien entendu utilisé dans les relations avec les fournisseurs de plus en plus souvent basés à l’étranger et avec les clients internationaux.
Ainsi, on désigne souvent l’anglais comme langue universelle de l’aéronautique. L’industrie aéronautique n’est pas un cas isolé. Toutes les industries françaises exportatrices sont désormais confrontées à des problématiques similaires.
Un besoin vital qui se heurte à une réalité plus morose
Pourtant, la France reste à la traine au niveau européen. Elle n’occupe que la 35ème place de l’Indice de Compétence en Anglais de Education First (EF EPI) au niveau mondial et n’est autre que le pays de l’Union Européenne qui affiche les plus faibles compétences en anglais.
Cette faiblesse ne serait pas sans conséquence sur les exportations et donc le dynamisme de l’industrie française. Une étude publiée en 2012 par The Economist révélait que 63% des dirigeants d’entreprise français considèrent que les défaillances linguistiques font obstacle à l’avancée de projets, entrainant régulièrement des retards et des malentendus.
Un atout capital pour la recherche d’emploi dans l’industrie
Redynamiser l’apprentissage de l’anglais, c’est donc prendre conscience de son importance. Si les exigences varient en fonction des métiers de l’industrie, l’anglais est indispensable à tout niveau de qualification et sa maîtrise est souvent une condition sine qua none à l’embauche.
L’anglais peut ainsi devenir un atout capital pour les chercheurs d’emploi et les employés en quête de promotions et de mutations internes. Dans des industries fortement internationalisées et tournées vers l’export, c’est un signe d’adaptabilité et donc un facteur d’employabilité.
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