Les plaintes incessantes et le manque d’hygiène majoritairement cités comme les pires défauts possibles d’un collègue de travail
Selon les résultats d’une étude1 réalisée par l’institut OpinionWay pour Monster, un leader mondial de la mise en relation entre les personnes et les opportunités de carrière, les trois pires défauts que peut avoir un collègue de travail sont de se plaindre tout le temps, de manquer d’hygiène et de parler trop et trop fort. Viennent ensuite la tendance à étaler sa vie personnelle, à être trop curieux ou à raconter des blagues nulles.
Plus d’un tiers des salariés agacé par les plaintes de leurs collègues Les résultats de l’étude font clairement ressortir deux défauts peu supportables pour la majeure partie des répondants. Les chiffres révèlent ainsi le ras-le-bol de 36% des salariés concernant les plaintes incessantes d’un collaborateur, quand 30% des sondés se déclarent avant tout dérangés par le manque d’hygiène. Le troisième pire défaut cité arrive loin derrière, avec 10% des interviewés pointant du doigt le fait de parler trop et trop fort. Viennent ensuite le fait d’étaler sa vie personnelle et d’être trop curieux pour, respectivement, 8% et 7% des répondants, témoignant du besoin prégnant de garder séparées vie personnelle et vie professionnelle. À la liste des défauts proposée, certains salariés ajoutent ex-aequo, via la catégorie « Autres », la fainéantise, l’incompétence et le comportement manipulateur comme principaux points de blocage.
Des disparités géographiques notables entre salariés En étudiant les résultats dans le détail, de légers écarts de perception sont constatés en fonction du sexe, du niveau d’instruction ou de l’âge des sondés, mais de fortes disparités régionales existent :
Les salariés ne savent pas toujours comment réagir face aux comportements abusifs Les résultats de ce sondage permettent de souligner deux conditions clés pour des relations de travail apaisées. La première touche à l’atmosphère, avec un rejet de l’attitude foncièrement négative de certains collègues à l’égard des autres et parfois d’eux-mêmes. La seconde touche à la responsabilité de chacun dans la gestion de son hygiène de vie, un sujet épineux à cheval entre vie personnelle et vie professionnelle.
« Certains salariés se sentent désemparés face aux attitudes excessives de leurs collègues. Ils ne savent pas toujours comment réagir ni à qui s’adresser en fonction du problème auquel ils font face, parfois quotidiennement. Il existe différents profils de collègues nocifs et autant de façons d’appréhender ces personnes. Face au râleur, il ne faut pas hésiter à parler calmement et à lui rappeler des faits qu’il oublie peut-être de prendre en compte. Ce type de profil n’est en effet pas toujours objectif et rationnel. Il ne faut également pas hésiter à faire preuve de diplomatie avec les collègues qui parlent trop ou trop fort ou qui viennent transgresser la limite vie professionnelle/vie privée. Il est important d’ouvrir le dialogue posément avant de se tourner vers sa hiérarchie en cas de blocage. Certains signes peuvent aussi être symptomatiques d’un malaise propre à l’organisation, dans ce cas, les salariés sont en droit de se tourner vers l’extérieur pour rechercher une structure plus saine et soucieuse du bien-être de ses salariés. », analyse Marc Suchet, directeur marketing de Monster France, Espagne et Belux. Les résultats du sondage : « Quel est selon vous le pire défaut que peut avoir un collègue de travail ?»
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