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74% des salariés français sont optimistes en ce qui concerne l'avenir de l'emploi – la moyenne européenne atteint les 77%
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Un tiers des Français souhaitent rester dans leur entreprise jusqu'à la fin de leur carrière
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8 collaborateurs sur 10 se réjouissent de l'arrivée de talents étrangers sur le marché de l'emploi local
Une enquête présentée par ADP®, leader mondial de la gestion de capital humain, révèle que les salariés européens ont surmonté la crise économique : confiants dans la sécurité de leur emploi, ils n'ont pas peur du changement de poste ni de la concurrence internationale. En revanche, cet optimisme attise la guerre des talents dans les entreprises. Cette nouvelle étude, réalisée auprès de 11 000 adultes actifs en juillet 2015 permet de découvrir ce que les salariés à travers l'Europe pensent de l'avenir de l'emploi, de la compétitivité internationale et de la gestion des talents.
77% des collaborateurs européens se montrent aujourd'hui optimistes concernant l'avenir de l'emploi – en France, le chiffre atteint 74%. Parmi les raisons principales de cet optimisme, on trouve une meilleure sécurité de l'emploi (36% en France / 38% en moyenne européenne), davantage d'opportunités de carrière (30% en France – 27% en Europe) et le fait de disposer d'une formation et du développement professionnel adéquats pour réussir (23% / 27%). Toutefois, l'incertitude atteint son paroxysme dans les pays où le repli économique a été le plus important. Ainsi, les salariés italiens sont les moins optimistes et sont nombreux à déclarer que le futur leur semble incertain (61%).
La croissance économique accélère la course aux talents
Dynamisés par la situation économique, les salariés se montrent enthousiastes face aux nouvelles opportunités d'emploi. Dans les faits, plus d'un quart des salariés (25%) en France et un tiers (34%) à travers l'Europe envisagent de changer de poste dans les trois années à venir. La mobilité s'annonce encore plus forte en Suisse, où 16% des actifs pensent partir d'ici un an. Les salariés du Royaume-Uni sont ceux qui se projettent le moins sur le long terme : seuls 17% d'entre eux déclarent envisager de finir leur carrière dans leur entreprise actuelle. A l'inverse, 30% des actifs français et 40% des allemands pensent rester à leur poste jusqu'à la fin de leur carrière.
En revanche avec l'amélioration du marché du travail, les entreprises seront confrontées à un enjeu important : conserver les talents. En effet, la moitié des collaborateurs (51%) considère déjà le manque de nouveaux talents intégrant les entreprises comme un problème, tandis que 47% d'entre eux estiment qu'il existe une pénurie de cerveaux due à un manque de recrutement.
La course aux talents s'internationalise
Beaucoup de pays sont encore confrontés à la fuite des cerveaux et des connaissances. Les salariés en Espagne (49%), en Italie (47%) et en Pologne (39%) sont les plus inquiets au sujet de la fuite des talents vers d'autres pays. En France, cette inquiétude est relative, avec seulement 27% de répondants. Néanmoins, l'attitude face aux talents étrangers arrivant sur le marché de l'emploi local est globalement positive. 79% des salariés ne voient pas l'arrivée de travailleurs étrangers comme une menace pour leur entreprise (le chiffre atteint 81% en France). Les actifs du Royaume-Uni et de Suisse sont les plus hésitants lorsqu'on évoque les cerveaux étrangers, avec respectivement 32% et 36% d'entre eux considérant leur arrivée potentielle comme un problème (la moyenne européenne est de 21%).
Sécurité de l'emploi en France
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Un quart des jeunes de 16 à 24 ans (25%) pense que l'économie va mieux. Le décalage est impressionnant avec les seniors de plus de 55 ans, qui ne sont que 9,8% à partager cette opinion.
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Mais les actifs seniors (plus de 55 ans) sont plus confiants que les jeunes seniors (45 à 54 ans) : ils sont 42% à croire en la sécurité de leur emploi, contre 32% pour les plus jeunes.
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Enfin, les hommes sont plus optimistes que les femmes : ils sont 37% contre 33,7% à croire en la sécurité de leur emploi.
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En revanche les femmes semblent souhaiter le changement à plus court terme : 8,3% d'entre elles veulent un nouveau poste d'ici un an, contre 5,6% des hommes. Dans les 6 prochains mois, la différence est également visible (3,2% contre 1,6% des hommes).
Leon Vergnes, Vice-Président et Directeur Général de la zone EMEA pour ADP ES International, a déclaré : "La meilleure stabilité économique en Europe améliore sans nul doute la vision qu'ont les actifs de l'avenir de l'emploi. Néanmoins, les entreprises européennes sont confrontées à deux enjeux majeurs : la course aux cerveaux et le déficit en compétences qui nécessite d'être comblé. Elles doivent réfléchir à la façon d'attirer les meilleurs talents disponibles sur le marché.
Afin de garantir la compétitivité au niveau international, il est essentiel de recruter des personnes d'horizons différents et d'encourager la circulation des talents au plan international. Lorsque les entreprises mettront ces considérations efficacement en pratique, elles pourront récolter les fruits du travail de collaborateurs impliqués, optimistes et engagés".
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