La fin du mois de mai est souvent synonyme de congés à solder. Entre les vacances scolaires, les ponts de mai et une période d’activité forte avant le creux de l’été, il y a un vrai dilemme pour certains salariés, parfois contraints de faire une croix sur leurs jours cumulés. Pourtant, depuis 1 an, les salariés bénéficiant de jours de congés ou de RTT, peuvent en faire don à leurs collègues pour qu’ils s'occupent de leur enfant malade. OfficeTeam, leader du recrutement spécialisé dans l’assistanat, s’est intéressé à cette nouvelle donne et nous livre les résultats d’une enquête exclusive menée auprès des DRH.
62% des DRH pensent que leurs employés sont enclins à offrir une partie de leurs vacances/RTT à d’autres salariés dans le besoin. Alors qu’ils ne sont que 38% des DRH à penser que leurs employés ne seraient pas prêts à faire ce geste. |
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Il y a un an, la loi du 9 mai 2014 appliquée aux entreprises privées et permettant le don de jours de repos à un parent d'un enfant gravement malade, était votée. Valorisante et plébiscitée, elle est sur le point d’être ouverte aux agents de la fonction publique. Un salarié peut donc, sous conditions, renoncer à tout ou partie de ses jours de repos acquis mais non pris au profit d'un collègue dans le besoin (enfant âgé de moins de vingt ans atteint d’une maladie, d’un handicap ou victime d’un accident rendant indispensable une "présence soutenue"). Ce don est anonyme et sans contrepartie, et permet au salarié bénéficiaire d'être rémunéré pendant son absence.
« Même si, sur le principe, beaucoup de salariés sont d’accord avec ce don, ils sont encore mal accompagnés par leurs directions des Ressources Humaines pour aller jusqu’au bout de la démarche. De l’autre côté, les salariés dans le besoin n’osent parfois pas en faire la demande, explique Gaëlle Marre, Directeur d’OfficeTeam. Plutôt que certains perdent leurs congés définitivement et que d’autres soient dans l’obligation de prendre des congés non soldés, il est important que la DRH informe le mieux possible ses salariés de l’existence et de l’utilité de ce don pour que ce geste de solidarité soit simple et spontané. »
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