Une récente étude menée par ProwebCE fait état du rapport entre les Français et leur CSE. Avec des chiffres globalement positifs, il ressort que les salariés français sont globalement engagés vis-à-vis de leur CSE. Nous avons discuté les chiffres un peu plus en détail avec Justine Goacolou, responsable marketing BtoB et Lionel Lavayssiere, directeur marketing et e-commerce de ProwebCE.
Le CSE à un impact positif sur la qualité de vie
Depuis sa création historique, le CSE a toujours eu deux missions principales : une mission économique et une mission sociale, qui consiste en la défense et la protection des salariés. Le CSE permet de maintenir le dialogue social dans les périodes compliquées comme l’actuelle crise causée par la pandémie de Covid-19. Ils sont sur le terrain, car ce sont avant tout des salariés de l’entreprise. Justine Goacolou précise “Dans les discours des médias il existe cette dichotomie entre l’importance de protéger à la fois les Français et l’économie, justement, je pense que les élus de CSE sont au cœur de ces deux problématiques”.
Cette instance historique est un facteur de confiance identifié, porte-parole des salariés de l’entreprise. C’est un point d’ancrage fort qui en fait un partenaire essentiel, privilégié et incontournable pour l’entreprise et ses RH dans l’accompagnement des salariés. 79% d’entre eux considèrent d’ailleurs que le CSE améliore la qualité de vie (QVT devenue QVCT depuis 2022).
En dehors de son rôle social, le CSE a pour rôle de redonner du pouvoir d’achat aux salariés. Pour ce faire, ils distribuent des avantages. D’après l’étude sur les Français et leur CSE, on compte un nombre moyen de 7,7 avantages proposés par le CSE. En tête : les chèques cadeaux de Noël (75%), les tarifs préférentiels (70%) et les chèques vacances (65%)
Les Français et leur CSE, une histoire de générations
Si l’on se penche sur les chiffres qui concernent les Français et leur CSE, on constate que les salariés ont connaissance de leur CSE et s’y intéressent. En moyenne 70% d’entre eux prennent part aux élections, avec un engagement plus poussé de la part des salariés plus « âgés » en comparaison avec les jeunes. 73% des 35-54 ans et 87% des 55-65 ans contre 55% des 18-34 ans. ils votent moins, ils connaissent moins les avantages mis à leur disposition et, dans une moindre mesure, ils sont un petit peu moins satisfaits que les autres. Alors pourquoi ce relatif désengagement de la part des jeunes ?
Pour Justine Goacolou et Lionel Lavayssiere, il y a deux explications, d’abord la composition familiale : étant jeunes, ils ont moins de probabilités d’avoir des enfants. Or les CSE, basant les avantages sur le quotient familial, délivrent proportionnellement plus d’avantages aux familles, certaines actions étant dirigées vers les petits. Une différence qui se justifie par le rôle du CSE à redistribuer le pouvoir d’achat aux salariés. D’autre part, les formats utilisés pour distribuer les avantages aux salariés peuvent aussi justifier ce détachement. Les chèques vacances, par exemple, étant toujours distribués sur format papier. Cela dit, Lionel Lavayssiere ajoute que cet intérêt mesuré des plus jeunes n’est absolument rien de rare et s’observe sur bien d’autres sujets.
Garder les Français et leur CSE en contact, un enjeu de la relation
Si le bilan des Français et leur CSE est plutôt positif, il peut aussi être amélioré, notamment grâce à la digitalisation des formats, à la fois pour les communications et pour les avantages communiqués aux salariés. “Des moyens digitaux plus immédiats notamment, tout terrain, omniscients, avec plus de mobilité et plus de notifications” ajoute Lionel Lavayssiere. “On a déjà tout ce qui est billetterie, cinéma… D’ailleurs, 44% des personnes interrogées souhaiteraient pouvoir choisir le format de leurs avantages en fonction des situations, ce qui permettrait de faciliter leur utilisation. Aujourd’hui tout le monde attend de pouvoir avoir accès facilement à des avantages et avoir la possibilité de choisir. Cela peut-être par exemple l’accès à des codes promo sur les loisirs et la culture, ou encore profiter d’avantages sur une plateforme de streaming” explique Justine Goacolou.
La numérisation entraîne un usage plus développé des services et avantages du CSE, une vérité qui est transgénérationnelle. Plus de notifications, plus d’emailing, le succès de la relation entre les Français et leur CSE repose sur des contacts réguliers. Pour preuve : 24% de ceux qui n’utilisent pas leurs avantages ne sont pas au courant de leur existence. Par ailleurs, 79% de salariés attendent une nouvelle communication au moins une fois par mois. Rassembler les points de contact entre les Français et leur CSE à un endroit unique permet un accès au plus grand nombre, en créant et en facilitant les habitudes de consultation.
La rédaction de myRHline