Il est indéniable que les risques psychosociaux (RPS) pèsent sur le moral et la santé des collaborateurs et sont par conséquent un frein pour l’entreprise. En effet, ces derniers sont à l’interface de l’individu et de sa situation de travail. Néanmoins comment y faire face ? Explications !
Les conséquences néfastes sur le collaborateur
Aujourd’hui, il est à noter que de nombreux collaborateurs déclarent souffrir de risques psychosociaux et cela peut être très destructeur. En effet, les RPS correspondent à des situations de travail où sont présents :
- du stress ;
- des violences internes au sein de l’entreprise ;
- des violences externes ;
- la souffrance ou encore le mal-être.
Les collaborateurs souffrent la plupart du temps de :
- nervosité ;
- troubles du sommeil ;
- agressivité ;
- anxiété ;
- troubles digestifs et de l’appétit ;
- oublis ;
- troubles de l’humeur.
Et ces risques ont un impact direct sur la santé physique et mentale des collaborateurs notamment en termes de maladies cardio-vasculaires, de troubles musculosquelettiques, de troubles anxio-depressifs ou encore d’épuisement professionnel.
Notez-le : la plupart du temps, les collaborateurs ne parlent pas de RPS pour éviter les problèmes.
Attention : la prise en compte des risques psychosociaux est incontournable et surtout il est possible de les prévenir !
Notez-le : 1/3 des collaborateurs français déclarent subir au moins 3 contraintes de rythmes de travail
Les conséquences organisationnelles et financières pour l’entreprise
Il est indéniable que les risques psychosociaux désorganisent les entreprises et coûtent donc cher à ces dernières. En effet, le fonctionnement en est atteint !
Les conséquences de ces risques les plus récurrentes sont les suivantes :
- une augmentation des accidents du travail ;
- une démotivation des collaborateurs ;
- une augmentation de l’absentéisme ;
- une dégradation de la productivité ;
- une dégradation du climat social ;
- l’atteinte à l’image de l’entreprise.
Et toutes ces conséquences ont un coût financier pour l’entreprise. C’est la raison pour laquelle, l’employeur ne doit absolument pas faire abstraction de ces risques.
Notez-le : il est possible d’analyser à postériori les événements graves dus aux risques psychosociaux mais généralement il est trop tard !
La prévention des RPS : que faut-il faire ?
Les RPS doivent être pris en compte au même titre que les autres risques professionnels.
Pour les prévenir, il est primordial pour l’entreprise de sensibiliser l’ensemble des acteurs. La plupart du temps, est effectuée une évaluation des risques professionnels contenant plusieurs étapes :
- une analyse de la situation ;
- un diagnostic
- la réalisation d’un plan d’action ;
- l’évaluation du plan d’action et le suivi.
Notez-le : il est impératif pour la suite d’inscrire tous ces éléments dans le document unique !
Pour prévenir ces risques, une démarche de prévention collective centrée sur le travail doit être effectuée.
Par ailleurs, l’article L4121- du code du travail rappelle les obligations de l’employeur qui doit « prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des salariés. Ces mesures comprennent des actions de prévention des risques professionnels, d’information et de communication ainsi que la mise en place d’une organisation et de moyens adaptés ».
Par ailleurs, il existe d’autres pratiques destinées à améliorer la qualité de vie au travail (récemment renommé QVCT) des collaborateurs mais également pour renforcer la performance de l’entreprise.
Yasmine Belho