Le sujet existe depuis très longtemps mais prenons tout de même le temps de s’arrêter sur ce dernier : la discrimination au travail ! Et il existe de nombreux motifs ! Néanmoins, ce qui retient indéniablement notre attention sur ces derniers, ce sont les chiffres. Explications !
Nous connaissons tous la règle : « aucun salarié ne peut être discriminé au travail en matière d’embauche, de formation, de salaire etc… ». Et pourtant, cette dernière ne semble pas souvent respectée par de nombreuses entreprises ! La discrimination au travail peut revêtir plusieurs formes puisqu’elle peut être directe ou indirecte et il est rare que les salariés savent ou non s’ils se trouvent en situation de discrimination !
D’ailleurs, d’après une récente enquête, une personne syndiquée prétend être victime de discrimination au travail !
Pour faire simple, aujourd’hui, les chiffres sont tout de même inquiétants puisque 3 salariés sur 10 estiment avoir été victimes de discrimination dans le cadre du travail !
Aussi, parmi les critères les plus cités, nous retrouvons :
-l’âge
-le genre
-la maternité ;
-l’origine ethnique
Notez-le : l’âge et le genre sont donc les facteurs de discrimination les plus lourdement ressentis au travail !
Cette même enquête a également mis en évidence un fait qui perdure encore beaucoup aujourd’hui : la discrimination à l’embauche ! En effet, environ 80% des femmes et séniors interrogés ont mis en avant le fait qu’être une femme ou une personne âgée était un frein à l’embauche ! Ajoutons aussi le fait que certains secteurs d’activités sont plus touchés que d’autres ! En effet, le secteur de l’informatique serait principalement concerné !
Mais ce n’est pas tout, il semblerait également que 48% des salariés ont peur d’être un jour ou prochainement discriminés au travail !
Attention : il n’est pas tout de même question de mettre toutes les entreprises dans le même sac ! En effet, certaines d’entre elles respectent bien les règles !
Par ailleurs, il convient de rappeler qu’en 2017, suite à la Loi Egalité et Citoyenneté, les personnes chargées du recrutement dans les entreprises d’au moins 50 salariés doivent obligatoirement suivre une formation à la non-discrimination et cela, tous les 5 ans. Cela est d’ailleurs prévu par le Code du travail.
Néanmoins, dans la pratique, rares sont les personnes victimes de discrimination qui osent parler et la preuve de la discrimination est très souvent difficile à apporter ! C’est la raison pour laquelle que, la Cour de Cassation se montre très intransigeante avec les employeurs qui pratiquent la discrimination. En effet, il semblerait que 4 victimes sur 10 de discrimination au travail ne font aucune démarche. Alors oui, il existe des associations venant aux « victimes » de discrimination au travail mais encore une fois, la démarche « morale » est encore lente à ce sujet.
Plus généralement, il est primordial de rappeler que la France n’est pas le seul pays concerné par un fort taux de discrimination au travail. En effet, les salariés anglais et italiens sont tout aussi concernés par le phénomène !
Quelles solutions existent donc aujourd’hui pour arrêter toute sorte de discrimination au travail ? Comment instaurer une véritable démarche QVCT favorable à tous ? Personne n’a encore la réponse à ce jour… Et vous, qu’en pensez-vous ?
Yasmine BELHO