On sait aujourd’hui que les émotions sont essentielles pour que nous puissions nous adapter à notre environnement et aussi, pour communiquer avec autrui, prendre des décisions, ou envisager les conséquences positives ou négatives de nos actes. Nous découvrons peu à peu la place cruciale des émotions et de leurs impacts dans nos vies.
Il semble y avoir un lien indissociable entre les émotions, qui sont du domaine du corporel et la pensée. Descartes semble bien loin et aujourd’hui les différentes recherches penchent plutôt vers ce que Spinoza avançait : le corps et l’esprit sont indissociables.
L’émotion est un mouvement provoqué par une excitation extérieure, déclenchée sans contrôle de la personne qui l’éprouve, même si elle peut dans un second temps tenter d’en contrôler l’expression. L’émotion est toujours « accidentelle ». Elle est précédée d’une sensation corporelle, auditive, thermique qui va la déclencher.
Nous retenons généralement 4 à 6 émotions de base : la colère, la tristesse, la peur, la joie, le dégout et la surprise.
Pourquoi s’arrêter sur les émotions au travail ? Les émotions auraient-elles un intérêt dans le milieu professionnel ?
Dans le milieu professionnel, les émotions ont été longtemps ignorées, voire rejetées. Elles ont été considérées comme la partie irrationnelle, illogique, incontrôlable de l’homme et parfois même dérangeante pour l’efficacité individuelle et collective.
Il est reconnu aujourd’hui que l’émotion a une influence sur l’individu, sur ses comportements, ses performances, sa santé et sa sécurité.
De plus, au cœur du système de création de bien-être, les émotions jouent un rôle d’arbitre qu’il est possible de mesurer.
En raison de son déclenchement rapide, de sa perception non contrôlable, et de ses réactions involontaires et universelles, l’émotion est un indicateur fiable de l’état où se trouve la personne : un état agréable ou désagréable, un état de mal être ou de bien-être…
Les émotions irriguent sans cesse la vie individuelle, aussi bien que la vie collective, et personne ne peut les déposer à l’entrée de son bureau. Bref, elles sont bien entendu présentes dans l’entreprise et à prendre compte sans les occulter, notamment dans l’identification et la prévention des Risques Psycho-Sociaux.
Par ailleurs, au-delà du lien émotion et bien-être, peut-on se saisir du bien-être comme d’un facteur de performance ?
La science a accumulé un large faisceau d’indices sur le lien entre bien-être et performance. Ces recherches puisent dans la psychologie positive, dans le champ des neurosciences, notamment affectives, et dans l’économi
Mettre le bien-être au cœur des préoccupations de performance est un changement de vision : c’est quitter le discours managérial : « la performance donne du bien-être » pour aller vers celui qui énonce que « le bien-être est une des conditions de la performance ».
Comment mesurer et développer le bien-être en passant par les émotions ? Et ainsi prévenir les Risques Psycho-Sociaux ?
Les ECPA proposent une prestation complète, menée par le cabinet SP Conseil, expert en gestion des Risques Psycho-Sociaux, à partir du questionnaire EMOVIEW®.
EMOVIEW®, questionnaire en ligne, individuel, dont l’anonymat est garanti, mesure directement les foyers de bien-être et de mal-être dans l’organisation. Il détecte les prémices de la souffrance, permet d’agir sur les mécanismes de réduction de l’inconfort et de développer le bien-être au travail.
La méthodologie d’intervention de SP Conseil répond à une préoccupation essentielle : permettre aux acteurs clés de ne plus se sentir démunis et de savoir comment agir sur les sources d’inconfort ou de souffrance potentielles détectées dans l’organisation, de co-construire du bien-être et ouvrir des pistes d’actions individuelles et collectives.
Pour en savoir plus, participez au webinaire gratuit ECPA : EMOVIEW : Et si les émotions étaient la clé pour mesurer et développer le bien-être au travail ? le mardi 24 novembre de 9h30 à 11h |