Motivé par cette nouvelle norme visant à alléger et optimiser les obligations déclaratives des entreprises, le laboratoire Guerbet a anticipé son passage à la DSN en s’y préparant dès juin 2014. Pour Vivian Munier, responsable rémunération et avantages sociaux, devancer l’obligation intermédiaire lui a permis à la fois de réinterroger la qualité de la paie mais aussi d’anticiper les changements induits par ce nouveau dispositif dans le fonctionnement des équipes. Après un passage à la DSN réussi il y a 6 mois, il mesure désormais les premiers effets.
Qu’est-ce que la DSN ?
- La déclaration sociale nominative remplace et simplifie la majorité des déclarations sociales en automatisant leur transmission à partir des données de paie
- Obligatoire pour toutes les entreprises dès le 1er janvier 2016 et depuis mai 2015 pour les grandes entreprises
- Plus d’informations sur le site DSN-info.fr
Le choix de l’anticipation, une démarche projet efficace Dès le mois de juin 2014, Guerbet a décidé de préparer son passage à la DSN anticipant l’obligation intermédiaire de mai 2015. Cette démarche réfléchie et organisée incarne parfaitement les valeurs de l’entreprise explique Vivian Munier : « nous avons l’ADN de pionner et de précurseur, nous avons donc souhaité anticiper les potentiels changements organisationnels que cette norme pouvait induire et coconstruire la mise en place de la DSN avec notre éditeur »
La DSN a été développée de manière progressive : « une première phase a permis de valider la fiabilité et l’exactitude de nos données de paie, la seconde de réfléchir aux impacts dans le fonctionnement des équipes ». L’investissement en temps pour mener à bien ce projet a été ressenti comme peu important pour Guerbet, soit 25 jours homme répartis sur cinq gestionnaires de paie pour une première DSN envoyée en octobre 2014. Grâce à l’implication des équipes de paie dans le projet, l’adoption de la DSN a été réalisée efficacement.
6 mois après la première DSN, un retour sur investissement déjà mesurable
Le passage à la DSN a permis trois changements majeurs dans le quotidien de l’entreprise : une simplification dans la manière de déclarer les éléments, une sécurisation du flux avec la disparition d’intervention physique sur les fichiers de télédéclaration et également une responsabilisation de l’équipe en charge de la mise en œuvre du projet. Le temps de travail des équipes de gestionnaire de paie et de ressources humaines a été optimisé : « Avec la DSN, il y a un bénéfice direct qui est celui de gain de temps dû à l’abandon des tâches chronophages. Nous avons gagné en effet une journée de travail rien qu’avec la disparition de la Déclaration de Mouvements de Main d’Œuvre (DMMO) puisqu’elle est aujourd’hui contenue dans la norme DSN ». Les équipes ont ainsi gagné en polyvalence et sont mobilisées sur des tâches à plus forte valeur ajoutée. La DSN est un projet motivant dont « le retour sur investissement est facile à mesurer » conclut Vivian Munier.
À propos du GIP-MDS
Le Groupement d’intérêt public Modernisation des déclarations sociales (GIPMDS) a été créé en 2000 dans le but de mutualiser les moyens et les expertises des organismes de protection sociale en termes de dématérialisation, et de permettre aux entreprises et à leurs mandataires d’effectuer leurs déclarations sociales en ligne de manière gratuite, simple et sécurisée. Fort du succès de net-entreprises.fr (3 millions d’entreprises inscrites, 26 millions de télédéclarations en 2014), le GIP-MDS est maître d’ouvrage opérationnel de la déclaration sociale nominative, la DSN. Le GIP-MDS regroupe les organismes de protection sociale (Acoss, Agirc-Arrco, Cnav, Pôle emploi, Unédic, Cnamts, MSA, RSI…) et, comme membres associés, les organisations patronales, des syndicats de salariés, des représentants d’utilisateurs comme les éditeurs de logiciels (Syntec numérique) et les expertscomptables (Conseil supérieur de l’Ordre des experts-comptables).
A propos de Guerbet
- N°4 mondial des produits de contraste pour l’imagerie médicale
- Plus de 1400 salariés
- Implanté à l’international et en France en régions : Bretagne, Ile-de-France, Poitou-Charentes
- CA : 409 M€ en 2014