Décrocher, déconnecter, comment le faire à l’ère de l’hyper-connexion. Une réalité existe, ce qui remplit notre vie s’unie, ne fait plus qu’un. La vie personnelle et professionnelle se marie. Il devient de plus en plus difficile de nous séparer. Tout se tricote en nous, allègrement. La vie de famille, notre vie de couple, rentre de plein pied, en réunion et la vie des dossiers, celle des relations professionnelles, s’immisce de la même façon au cours du dîner.
Alors, tout irait bien, si dans cette sphère vitale, tout était réconcilié, unifié. Dans ce cas là, la fusion serait heureuse. Tout serait bien dans le meilleur des mondes. Hélas, ce n’est pas, tout à fait le cas, pas encore, tout est question de bonne volonté.
Il y a quelques années, la séparation du travail et du personnel était réelle. Et l’on pouvait, à loisir, se reposer sur l’une des épaules, quand l’autre, nous faisait mal. Mais, aujourd’hui, nous voyons bien, les tensions, qui résultent de notre difficulté à gérer les mouvements de la vie privée. Elles se reflètent, et rebondissent sur de semblables tiraillements à vivre sainement l’activité, travailler. Il y a, à parier, que la qualité, avec laquelle, nous prenons les choses et les personnes sont similaires.
Regardons, l’attention que nous portons à nous-mêmes et au monde, et peu importe les univers, elle reste identique. La qualité des connexions est en train de se réguler. Peut être passera-t-elle pas des périodes d’ajustement et même de la souffrance, mais tôt ou tard, nous devrons trancher, individuellement et collectivement. Le monde change, changeons. Suivons le mouvement, vers une libération, connectée à la décision, de ce que nous voulons vraiment.
Soyons adulte, nous ne sommes pas des enfants. Si je décide de ce que je VEUX VRAIMENT, il est évident que tout s’aligne. Si je suis de bonne volonté, et sans me mentir à moi-même, si je veux me connecter à moi-même et aux autres, de la meilleure façon, alors en vacances, je peux me réaliser, profiter de la vie et être en paix. Un départ, cela se prépare, je communique, j’informe (patron, collègues, clients). Tout cela vous le savez déjà. Je donne éventuellement des possibilités (restreintes) d’être contacté, je passe la main sur des dossiers en cours, je fournis les informations aux bonnes personnes. Bref, je fais confiance, je relativise, je ne suis pas indispensable, je suis RESPONSABLE.
Je fais tout au mieux. Fini l’excuse, je n’ai pas le temps. Si je sème bien, je récolterai bien. Je suis le jardinier de ce que sera ma vie et surtout maître de mon temps plaisir d’être libéré quand je l’ai décidé.