Avec la santé mentale des salariés au cœur du dialogue en entreprise et dans les actualités, le bien-être des salariés est plus que jamais une préoccupation prioritaire. Avec deux études, Oracle s’est penché sur la façon dont l’intelligence artificielle peut améliorer le bien-être des salariés. Sylvain Letourmy, Directeur des stratégies de gestion du capital humain fait le point sur les apprentissages à en tirer.
L’intelligence artificielle peut-elle aider à relever les défis bien-être de 2020 ?
2020 est une année marquée par les défis pour les entreprises et leurs collaborateurs. Passage brutal en télétravail, floutage des frontières entre le travail et la maison… rarement le stress a-t-il atteint de tels niveaux, toutes catégories socio culturelles confondues. Pour certains, concilier travail, enfants, suivi de la scolarisation et stress financier a causé de grandes détresses psychologiques.
La santé mentale est devenue le défi numéro 1 pour traverser des dynamiques de travail sans cesse en mouvement. Comment éviter le burnout, l’anxiété ? Comment maintenir la productivité dans un tel contexte ? De plus en plus de réflexions émergent quant au rôle de l’intelligence artificielle dans la résolution des problématiques de santé mentale des employés. Alors quels outils pour quelles fonctions ?
Un accueil de l’intelligence artificielle plutôt mitigé
Oracle a pu réaliser deux grandes études ces derniers mois pour prendre la température des mentalités vis-à-vis de l’utilisation de l’intelligence artificielle sur le lieu de travail. À l’international, les chiffres sont prometteurs : 82% des personnes interrogées pensent que les robots peuvent mieux soutenir leur santé mentale que les humains et 68% préféreraient parler à un robot plutôt qu’à leur manager au sujet du stress et de l’anxiété au travail. En France, l’accueil est plus mitigé : l’intelligence artificielle est vue, dans le contexte du travail, à la fois comme une menace pour deux tiers des collaborateurs, mais présente des atouts largement reconnus pour le tiers restant.
La rédaction de myRHline