À l’occasion de la journée mondiale de la santé mentale du 10 octobre 2023, Holicare rappelle l’importance de cette thématique étroitement liée aux enjeux QVCT dans les entreprises.
Dans le cadre de cette journée, la startup a décidé de partager les résultats intermédiaires d’une étude épidémiologique d’envergure sur la santé mentale des collaborateurs, menée auprès de 2 340 salariés en partenariat avec Klésia Action Sociale.
L’ambition d’Holicare ? Éliminer les risques d’épuisement professionnel. À ce jour, 89 % des salariés pris en charge par Holicare ne présenteraient plus de symptômes d’anxio-dépression, ce qui les écarte des risques d’arrêt maladie et de souffrance au travail.
Dans cet article, découvrez pourquoi prendre soin de la santé mentale des salariés est important, mais aussi comment l’entreprise Holicare s’attache à en prendre soin.
Pourquoi prendre soin de la santé mentale des salariés ?
On sait désormais que la crise sanitaire a été un accélérateur de mal-être chez les collaborateurs, bien qu’il existait déjà auparavant. Ce phénomène aurait d’ailleurs particulièrement touché la jeune génération affectée par le stress et l’incertitude liée à un avenir jugé incertain.
Par ailleurs, une étude plus récente d’Opinion Way indique que près de la moitié des salariés se déclare en situation de détresse psychologique (44 %).
Autant d’éléments qui impactent non seulement le salarié lui-même, mais aussi toute l’entreprise, ne serait-ce que du point de vue de l’absentéisme. À cet égard, un récent baromètre ayming & AG2R LA MONDIALE (Baromètre de l’Absentéisme® et de l’Engagement) fait état d’une hausse de l’absentéisme qui a progressé de 1,6 point en 5 ans, avec des collaborateurs absents plus longtemps (près de 6 jours de plus qu’en 2018, soit presque une semaine) et une hausse des micro-absences. De manière générale, l’absentéisme a augmenté de 21 % entre 2019 et 2022.
Or, l’absentéisme impacte les salariés présents dans l’entreprise qui doivent parfois absorber une charge de travail plus importante.
Autant de raisons qui expliquent pourquoi les entreprises comme Holicare ont choisi de dédier leur activité à la prévention des RPS en entreprise.
Par ailleurs, les salariés semblent avoir de fortes attentes concernant l’amélioration de leur qualité de vie en entreprise. La majorité des salariés considèrent que leur entreprise est responsable de leur bien-être psychique, selon Alan & Harris Interactive (2022).
Selon le rapport d’étude de ces derniers (Bien-être mental : les salariés attendent l’entreprise au tournant), 86 % des Français considèrent l’entreprise comme étant responsable de leur bien-être mental et 85 % des collaborateurs avancent que l’amélioration de leur bien-être mental renforcerait leur fidélité à l’employeur.
Chez Holicare, nous croyons fermement que la santé mentale des collaborateurs est essentielle pour le succès d’une entreprise. Les résultats que nous annonçons aujourd’hui témoignent de notre engagement envers le bien-être des employés et de notre détermination à créer un environnement de travail sain et productif.
Pour toutes ces raisons, l’approche d’Holicare est intéressante en la matière. Mais comment la startup prend soin de la santé psychologique des employés des entreprises ?
Comment prendre soin de la santé mentale des salariés avec Holicare
Pour prévenir les risques d’épuisement professionnel et autres risques associés pour les entreprises (ex. absentéisme), Holicare a développé une approche scientifique permettant de mesurer, de piloter et d’impacter la santé d’une entreprise en agissant sur 3 axes :
- La détection précoce des signaux faibles
Grâce à l’Holitest, un outil de détection précoce des signaux faibles liés à la santé mentale développé par Holicare, chaque collaborateur peut avoir une « lecture claire de son équilibre mental » : un outil qui joue un rôle phare dans la prévention des problèmes de santé mentale. Notons que 84 % des salariés en arrêt maladie de longue durée ont montré des signaux faibles dans les 2 ans qui précédaient cet arrêt (Malakoff Humanis – Baromètre absentéisme 2022).
Le résultat de cette pratique serait cliniquement prouvé, si l’on en croit une étude clinique réalisée sur une cohorte de 100 patients entre février et août 2021.
- La mise à disposition d’une plateforme dédiée à la santé mentale
Holicare permet à chaque collaborateur d’avoir accès aux outils destinés à préserver leur santé mentale via une plateforme de contenus et de formations personnalisées selon les besoins spécifiques à chacun, grâce à des questionnaires complémentaires (sommeil, alimentation, activité physique, etc.)
- Une prise en charge médicale
Pour les salariés qui en ont besoin, il est possible d’être pris en charge grâce à des parcours de soins conduits par le conseil scientifique de la startup Holicare. Si elle est assurée en téléconsultation, l’approche n’en reste pas moins pluridisciplinaire et coordonnée pour garantir une efficacité à court terme, tel que le recommandait le Haute Autorité de Santé (Repérage et prise en charge cliniques du syndrome d’épuisement professionnel ou burn-out, rapport d’élaboration, mars 2017).
Holicare : des résultats prometteurs
Depuis 2022, la startup Holicare, soutenue par l’Action Sociale Klésia, mène une étude d’observation de la santé psychique des salariés, laquelle est pilotée par le docteur Clément Duret, directeur médical chez Holicare et chef de service des pathologies professionnelles à l’APHP (hôpital Raymond Poicaré, Garches).
L’objectif de cette étude ? Mesurer la santé psychique des collaborateurs et l’impact de la prise en charge en parcours de soins pour les individus.
Les résultats sont pour le moins prometteurs en matière de prévention des risques psychosociaux. À noter que sur 2 340 salariés ayant bénéficié d’un accès à la plateforme Holicare, 21,7 % des répondants présentaient des symptômes anxieux dépressifs ou d’épuisement professionnels (dont ⅓ avec des symptômes sévères) et 61 personnes ont pu être prises en charge par l’équipe de soins pluridisciplinaire.
Résultats ?
- Parmi les personnes ayant accepté la prise en charge pluridisciplinaire et coordonnée par Holicare, près de 90 % d’entre elles ne présentaient plus de symptômes anxio-dépressifs, faisant ainsi reculer le risque d’arrêt maladie, de souffrance au travail et d’absentéisme.
- Après un parcours de soins de 3 à 9 mois selon les cas, l’ensemble des patients auraient vu leur santé mentale s’améliorer de façon significative ;
- 87,5 % des personnes ayant été en arrêt maladie durant leur parcours de soins ont pu reprendre leur activité professionnelle avant la fin effective de leur accompagnement thérapeutique.
- Que pensent les professionnels des ressources humaines de la solution proposée par Holicare ?
Les entreprises, parfois démunies face à ce sujet et ses conséquences, trouveraient en Holicare une solution efficace. Voici les témoignages de deux professionnels des ressources humaines en la matière : l’un est DRH, l’autre RRH.
Holicare apporte une solution novatrice et pertinente aux DRH et employeurs face au stress et au burn-out de leurs collaborateurs.
L’approche médicale et scientifique de Holicare ainsi que le caractère digital de la solution ont permis de gérer les situations de santé mentale à risque chez nos collaborateurs.
Épuisement professionnel : des « signes cliniques » à ne pas négliger
Pour conclure, rappelons aux entreprises la nécessité d’être attentif à d’éventuels signaux d’épuisement professionnel ou de mal-être au travail.
Voici une liste de signes pouvant être liés à l’épuisement professionnel, des signes cliniques avancés par le docteur Clément Duret pour l’APHP en 2021.
- L’irritabilité ;
- Des troubles du sommeil ;
- Une difficulté à déconnecter avec tout ce qui a trait au travail (ruminations particulièrement centrées sur ce dernier point) ;
- Diminution des activités propres à la vie quotidienne personnelle, voire repli social.
Ces « premiers signes » (dont la liste n’est pas exhaustive), peuvent progresser vers d’autres symptômes auxquels il convient également de faire attention (ex. troubles de la concentration, culpabilité, sentiment d’échec, etc.) chez les salariés.