En exclu et après une enquête menée auprès d’un panel non-représentatif de la population active française, Myrhline vous a préparé un petit florilège du « meilleur du meilleur » mais aussi du « pire du pire » des cadeaux offerts par vos entreprises. C’est Noël, c’est Cadeau et c’est de la part de toute l’équipe : Merry Christmas !
Avec parfois un budget un tout petit plus serré (c’est la crise tout de même), certaines entreprises déploient l’artillerie lourde du cadeau de fin d’année, quand d’autres se contentent d’une carte de Noël virtuelle (web 2.0 oblige). « L’année dernière j’ai reçu un grattoir à givre. J’attends avec impatience le cadeau de cette année », ironise Martin, salarié d’un grand groupe de BTP. Le ton est donné ! Mais après tout, c’est le geste qui compte, n’est-ce pas ?
Et certaines entreprises redoublent d’effort pour perpétuer les traditions de Noël. De la Christmas Party un peu chiche animée par un salarié déguisé pour l’occasion en Santa Claus, au véritable spectacle de Noël présenté s’il vous plait par Billy de Canal J, les écarts sont parfois grands d’une entreprise à l’autre. « Ils ont fait venir un magicien, il y avait un stand barbe à papa. Les enfants ont adoré », raconte Jeanne, Chef de Projet pour une grande marque de cosmétique. Aaaah, la magie de Noël ne serait pas tout à fait là, sans les paniers gourmands et autres chèque cadeaux, pour la plupart utilisables dans le temple dédié aux achats des cadres (ndlr : La FNAC) ou dans cette grande enseigne toujours « A fond la forme ».
« 40 euros par enfant de moins de 15 ans »
130 euros chez Estée Lauder, 120 chez Axa, 90 chez Natixis, qui dit mieux ? « 40 euros par enfant de moins de 15 ans », indique un père de famille, salarié à la Lyonnaise des Eaux. Et si t’as pas d’enfant ? « Rien ». En même temps, on finirait presque par l’oublier mais Noël, c’est avant tout la fête des enfants. D’ailleurs, qu’ont pensé les 600 enfants invités au Noël de l’Elysée du cadeau qui leur a été offert ?
A les écouter dans le reportage orchestré par l’équipe du Petit Journal de Yann Barthès, le chalet écologique à construire n’a pas remporté un franc succès. Pourtant, il semble que le cadeau au parfum écolo s’impose comme une vraie tendance cette année. « J’ai eu un chargeur de téléphone portable solaire », clame un cadre de la CGG. « Et moi une tortue en bois de Tahiti », indique un salarié de l’Agence Française de Développement. Original !
Certains salariés n’en restent pas moins mieux lotis que d’autres dans des entreprises où flottent encore un parfum paternaliste, comme cette employée d’une collectivité territoriale : « un panier gourmand, un cadeau d’une valeur de 28 euros par enfant, une place pour une séance de cinéma et une journée de congé supplémentaire ». Il souffle comme un vent en provenance de Byzance ! Et dans les sphères dites « bling-bling » (comme les medias par exemple) on a quoi pour Noël ? Une boite de chocolat chez Direct 8, 60 euros de chèque cadeaux chez NRJ, « le Groupe nous a également offert comme chaque année la fameuse compile NRJ Hits », précise Maxime, journaliste pour NRJ 12. Et « le treizième mois, ça compte comme un cadeau ? », s’interroge-t-on chez TF1 avant de conclure que « oui, quand même, ça compte comme un cadeau ». Alors cette année, votre entreprise vous a-t-elle gâté ?
A vous la parole…
Emilie Vidaud