La société Viveris, groupe de conseil et d’ingénierie informatique et technique, composée de 745 employés, affiche un chiffre d’affaires de 51,6 M€. Après avoir embauchée 120 collaborateurs en 2013, elle prévoit le recrutement de 150 nouveaux salariés en 2014. Portrait de Jean-Michel Blot, DRH au sein de l’entité.
Suite à une formation d’ingénieur à Centrale, à la fin des années 70, Jean-Michel Blot a d’abord eu un parcours opérationnel. Il commence ainsi sa carrière à la CGI (Compagnie générale d’informatique), une SSII, créée en 1969 et disparue trente ans plus tard via son rachat par IBM. « A mes débuts, je m’occupais de la maintenance, de l’installation et de la formation autour d’un progiciel de gestion des ressources humaines, devenu depuis HR Access. Puis, toujours au sein de cette même entreprise j’ai ensuite travaillé en tant que consultant comme développeur, chef de projet, pour des entités extérieures, à l’instar de la Mairie de Paris, du Service de la Documentation Nationale du Cadastre (…) sur la partie ingénierie/intégration » détaille-t-il. En 1986, il rejoint Ingesoft – noyau du futur groupe Viveris – qui n’est alors qu’en phase de création. « J’ai assisté aux premiers jours de la structure qui ne comptait alors qu’une dizaine de salariés. J’ai commencé comme ingénieur principal, puis je suis passé responsable de comptes…» se souvient-il. Dans les années 90, le développement de l’entité, sa structuration sectorisée par type de clients et l’implication de Jean-Michel Blot dès les premières heures de Viveris lui donnent accès au poste de directeur du service Administration-industrie-banque. Une entité qui passera d’une quinzaine de salariés à quatre-vingt-dix, en un peu moins d’une vingtaine d’années. En 2013, la société qui rassemble désormais dans sa totalité 745 personnes, décide de créer la fonction de DRH pour l’ensemble du groupe. Un poste confié à Jean-Michel Blot.
150 recrutements sont prévus en 2014
« Le groupe est constitué de deux ensembles : l’informatique de gestion et l’informatique embarquée. Or il n’y avait pas de DRH pour l’ensemble et de ce fait pas assez d’homogénéité de la démarche RH », explique Jean-Michel Blot. Les deux pôles ayant des pratiques différentes, le DRH s’est d’abord attelé au recrutement. Sa première volonté a été de rapprocher les équipes des deux entités, en charge de cette question, qui travaillaient jusqu’alors séparément. « J’ai notamment développé et renforcé des relations unifiées avec les écoles et les universités, véritables viviers de candidats. Si nous avions signé quelques mois avant ma prise de fonction, un partenariat avec le réseau d’écoles Polytech, j’ai dû mettre en place des actions concrètes et effectives. Par exemple, nous avons lancé le parrainage d’une promo de Polytech Paris-Sud. Par ailleurs j’ai participé à des forums organisés par le Syntec, nous avons aussi réalisé des plaquettes à destination des écoles… », détaille Jean-Michel Blot. Ce projet mené de front par le DRH vise un discours commun des deux ensembles, un discours de groupe basé sur une connaissance réciproque de la palette métier de chacun d’eux. « Actuellement nous cherchons à recruter, sur toute la France, 150 nouveaux salariés de formation scientifique, informaticiens ou ingénieurs généralistes (Bac+5 essentiellement). Plus de 80 % de ces offres s’adressent à des jeunes diplômés, débutants ou ayant moins de 3 ans d’expérience », conclut Jean-Michel Blot… Avis aux amateurs.
Gérald Dudouet