Jean Christophe Cicile de la sociéte Altaÿs et Maître Michael HAYAT abordent le dialogue social en 2021. La notion de dialogue social émerge au 19ème siècle, en même temps que l’apparition de la notion de citoyen. Elle évolue, au fil des siècles et des années, jusqu’à devenir celle que l’on connaît aujourd’hui. Mais depuis plusieurs mois, les employeurs, syndicats et salariés sont confrontés au Covid-19 et aux nombreux changements qu’il impose.
Qu’est-ce que le dialogue social en 2021 ?
Présent partout, tout comme au sein des entreprises, le dialogue social comporte “tous les types de négociation, de consultation ou simplement d’échange d’informations entre les représentants des gouvernements, des employeurs et des travailleurs”. Et ce dans un intérêt commun. En somme, le dialogue social représente l’ensemble des dispositifs qui se confrontent pour le bien des salariés comme des entreprises.
En 2021, le dialogue social prend une réelle ampleur au sein des entreprises, Covid-19 oblige. Bien obligé de s’adapter, il se réorganise en mars dernier, à la demande des Français. En effet, malgré la crise sanitaire et les contraintes qui en ont découlé, le dialogue social est maintenu à distance, de par les nombreux outils numériques mis en place.
Les réunions et rendez-vous peuvent désormais s’effectuer à distance, les signatures électroniques sont reconnues par la jurisprudence, tout comme l’affiche sur intranet en remplacement de l’affichage physique.
De nouveaux enjeux
Comment maintenir le dialogue social en pleine crise sanitaire et à distance ? Voilà la problématique à laquelle se confrontent les entreprises et les salariés en 2021, et depuis plusieurs mois déjà. Aujourd’hui, l’organisation du travail fait peau neuve et évolue chaque jour. On parle désormais de port du masque, de télétravail, de gestes barrières, de référent Covid-19, de chômage partiel ou encore de risques psycho-sociaux. Et au milieu de tout cela, le but reste bien évidemment d’assurer la continuité de la communication entre les élus et les dirigeants, et entre les dirigeants et les salariés.
En cette période particulière, les outils digitaux contribuent grandement à ce maintien du dialogue social. Malgré la distanciation physique qui se veut aujourd’hui obligatoire, les citoyens connaissent un rapprochement relationnel à travers le digital. Pour cela, les outils au service du dialogue social en 2021 sont nombreux : système de visioconférence, messageries instantanées, vote électronique, signature électronique,… Pour encadrer ses relations sociales et répondre aux dispositions légales, l’outil Altays BDES est également simple et intuitif. Il permet de gérer ses heures de délégation, de disposer des infos essentielles sur les effectifs, d’optimiser le suivi des salariés et bien plus encore.
Les limites au dialogue social digital
Si ces nouveaux outils numériques ont permis de maintenir le dialogue social en 2021, ils possèdent néanmoins quelques limites. Aujourd’hui, tous les Français n’ont pas la chance de posséder du bon matériel, qui fonctionne, ainsi qu’une excellente connexion. Et toutes les entreprises n’ont pas le budget pour équiper l’entièreté de leurs équipes. D’autre part, la non-participation, présente chez certains salariés en présentiel, est aujourd’hui encore plus forte à distance. Certaines webcams sont de fait désactivées lors des visioconférences, parfois même le micro.
Le dialogue social s’est vu être une victime collatérale de la pandémie du Covid-19. Pourtant, grâce au numérique, il a su s’adapter une nouvelle fois pour le bien de la société. Le dialogue social en 2021 est donc synonyme de communication digitale. Et il le restera au moins tant que le pays sera confronté à ce contexte inédit empli de défis.
Margot Pyckaert